La compagne de Kostas Laifis (Standard) se confie : "Ne pas pouvoir aider l'équipe lui était devenu insupportable"
À 28 ans et pour la première fois de sa carrière, Kostas Laifis a été éloigné des terrains de longues semaines suite à une blessure. Sa compagne, Sotia Vasileiou, explique comment il a vécu cet épisode.
- Publié le 27-11-2021 à 06h08
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Un roc, une assurance risques, une stabilité à toute épreuve. Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire Kostas Laifis. À 28 ans, le Chypriote est une valeur sûre de notre compétition et ce, depuis de nombreuses années. S’il n’est pas le plus extraverti, loin de là, le défenseur central est pourtant un des tauliers du vestiaire rouche. Avec Collins Fai (arrivé en janvier 2016), il est le plus ancien du groupe en termes de longévité (Mehdi Carcela comptabilise le plus de saisons jouées au club mais il a connu trois passages au Standard).
Aucune blessure en cinq ans!
Cette saison, Laifis a passé le cap des 200 matchs joués sous le maillot rouche et blanc. Cette prestigieuse statistique, il la doit avant tout à son professionnalisme et son hygiène de vie irréprochable. Avant cette saison, sa sixième au Standard, il n'avait manqué que sept rencontres (plus trois pour suspension). Et encore, ce n'était pas à chaque fois suite à une blessure (il a par exemple loupé deux matchs la saison dernière à cause du Covid). Cette dernière, le Standardman a su la tenir à distance tout au long de sa carrière. "Kostas a toujours veillé à se soigner. Il a une hygiène de vie parfaite qui lui permet de maintenir un niveau de performance assez constant", nous assure sa compagne Sotia Vasileiou.
«Il n’avait jamais connu ça»
Mais cette saison, Kostas Laifis a enfin fait connaissance avec elle. La blessure est survenue en septembre dernier. Ce qui n'était à la base qu'une petite déchirure au quadriceps survenue durant la semaine avant le déplacement à l'Union, l'a finalement écarté des terrains pour une période de deux mois et demi. "C'était dur à gérer au début", se souvient Sotia Vasileiou. "Il avait du mal à accepter que cela prenne plus de temps que prévu. Il pensait qu'il allait se remettre rapidement. Mais à l'arrivée des premiers progrès, il a retrouvé le sourire."
Quelques semaines après, Laifis était de retour avec le groupe. Il pensait alors que cette déchirure n’était déjà plus qu’un lointain souvenir mais il allait faire connaissance avec quelque chose qu’il ne connaissait pas non plus : la rechute.
"Il ressentait encore un peu la douleur mais il pensait qu'il allait pouvoir la gérer et qu'elle s'estomperait. Cela a été un petit coup au moral pour lui", poursuit la mère de son enfant.
Laifis s'entraîne alors à nouveau à part du groupe et assiste, impuissant, à la descente aux enfers des siens qui n'ont pris que trois points sur 15 sans lui sous Mbaye Leye et trois unités sur neuf sous la direction de Luka Elsner. "Il se sentait impuissant, cela lui était insupportable. Encore une fois, c'était un sentiment qu'il n'avait jamais connu. Cela peut arriver d'être suspendu et de ronger son frein en tribune mais là, louper neuf rencontres et voir que son club plongeait, c'était dur à vivre. Je lui ai apporté mon soutien car je le sentais très affecté."
«Il n’a jamais douté un instant»
Durant sa mise à l’écart, s’il était affecté de ne pouvoir aider les siens à redresser la barre, Kostas Laifis n’en a pas pour autant douté de lui.
"Jamais un instant", lance sa compagne d'un ton catégorique. "Non, il ne s'attendait pas à ce que cela prenne autant de temps mais je l'ai senti de plus en plus fort au fur et à mesure de sa revalidation. Il est toujours resté positif durant tout ce processus."
Bourreau de travail au quotidien, Kostas Laifis n'a pas rechigné à la tâche pour résorber sa déchirure. "Il passait son temps au club, avec les kinés et les préparateurs physiques. Du matin au soir, c'était très dur et intense mais cela lui a permis de revenir à un niveau incroyable."
Pour le choc à Bruges, alors que personne ne l’attendait sur le terrain, Kostas Laifis était titularisé par Luka Elsner. L’international chypriote tiendra son rang durant 85 minutes réalisant une très belle prestation.
"C'était comme s'il n'avait jamais été blessé", se souvient celle qui partage sa vie depuis 14 ans. "Il était épuisé après le match mais tellement satisfait. Je savais qu'il donnerait le maximum mais on ne s'attendait pas à cela. Kostas est très fort mentalement. Il trouve toujours un moyen de positiver et d'affronter les problèmes et en ressortir plus fort."
«Il aime profondément le Standard»
Durant sa mise à l’écart, s’il était affecté de ne pouvoir aider les siens à redresser la barre, Kostas Laifis n’en a pas pour autant douté de lui.
"Jamais un instant", lance sa compagne d'un ton catégorique. "Non, il ne s'attendait pas à ce que cela prenne autant de temps mais je l'ai senti de plus en plus fort au fur et à mesure de sa revalidation. Il est toujours resté positif durant tout ce processus."
Bourreau de travail au quotidien, Kostas Laifis n'a pas rechigné à la tâche pour résorber sa déchirure. "Il passait son temps au club, avec les kinés et les préparateurs physiques. Du matin au soir, c'était très dur et intense mais cela lui a permis de revenir à un niveau incroyable."
Pour le choc à Bruges, alors que personne ne l’attendait sur le terrain, Kostas Laifis était titularisé par Luka Elsner. L’international chypriote tiendra son rang durant 85 minutes réalisant une très belle prestation.
"C'était comme s'il n'avait jamais été blessé", se souvient celle qui partage sa vie depuis 14 ans. "Il était épuisé après le match mais tellement satisfait. Je savais qu'il donnerait le maximum mais on ne s'attendait pas à cela. Kostas est très fort mentalement. Il trouve toujours un moyen de positiver et d'affronter les problèmes et en ressortir plus fort."
«Le meilleur père qu’on puisse avoir»
En juin dernier, Sotia et Kostas ont agrandi la famille avec la venue de leur fils. Un événement qui a métamorphosé le Standardman.
"Il n’est plus le même. Sa priorité absolue est désormais notre fils mais il lui apporte une telle force. Tout est différent aujourd’hui. Kostas est le meilleur père qu’on puisse rêver d’avoir. Il est prévenant, attentif, présent. Durant ma grossesse, qui n’a pas été facile à cause du Covid, j’étais assez craintive mais il a toujours été là pour moi."