Standard: une piste anglaise pour l’actionnariat
Le groupe ENIC, ayant des parts à Tottenham, serait intéressé par le Standard.
- Publié le 04-10-2021 à 07h00
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Sportivement, le Standard traverse actuellement une des périodes les plus compliquées de ces dernières décennies. Sur le plan financier, ce n’est guère mieux de quoi, légitimement, inquiéter les supporters qui ne se sont pas privés de montrer leur mécontentement vendredi dernier à Malines.
Alors que le bateau semble plus que jamais à la dérive (Benjamin Nicaise écarté, Mbaye Leye plus que jamais sur la sellette), Bruno Venanzi, présent lors de la énième déroute à Malines la semaine dernière, est activement occupé, via le concours de la PwC, spécialisée dans les missions d’audit, à chercher de futurs investisseurs pour entrer dans le capital du club.
En coulisses, il semble que les choses s’accélèrent ces derniers jours. Dans notre édition du 25 septembre, nous faisons état de négociations qui allaient dans le bon sens avec une issue favorable attendue dans les prochaines semaines.
Des candidats, la société PwC, et Bruno Venanzi donc, en compte plusieurs.
Selon nos informations, des pistes sérieuses émaneraient de l’étranger. L’une d’entre elles mènerait à des investisseurs américains. Bruno Venanzi, ne l’a d’ailleurs pas caché aux supporters lundi dernier lors d’une réunion programmée de longue date. Il nous revient que ces investisseurs américains étaient davantage enclins à acquérir l’ensemble des parts détenues par Bruno Venanzi plutôt qu’une partie seulement comme ce dernier le souhaite afin de rester maître à bord. Le président liégeois se serait alors montré très gourmand. Des candidats, on en trouverait également un en Italie issu du secteur pharmaceutique.
Le président de Tottenham dans le coup
Une autre piste mène, cette fois, en Angleterre et à Londres plus précisément où Bruno Venanzi s’est rendu mardi dernier. D’Outre-Manche, il nous revient que le groupe ENIC (English National Investment Company) ferait bien partie des candidats à l’entrée dans l’actionnariat du Standard.
Il s’agit d’une société d’investissement issue du Tavistock Group. Elle est active dans le monde du sport, des médias et des loisirs. En football, ENIC n’est pas un inconnu. Le groupe est en effet présent dans l’actionnariat de plusieurs clubs européens dont le plus connu n’est autre que Tottenham où il détient aujourd’hui 85% des parts. À la tête du club londonien, on retrouve deux hommes: Joe Lewis, actionnaire du club et investisseur majeur de Tavistock Group, ainsi que Daniel Levy (directeur général de ENIC), propulsé président par son ami Joe Lewis au début des années 2000.
Tottenham n’est pas l’unique club dans lequel ENIC Group compte des parts. Cela a également été le cas des Glasgow Rangers, du Slavia Prague, du FC Bâle ou encore de Vicenza en Italie. Toujours en Angleterre, il nous revient que les propriétaires d’Arsenal et Leeds se soient penchés sur la situation du Matricule 16.
Une issue attendue en novembre?
Les bases des négociations seraient les mêmes que pour l’arrivée de François Fornieri à savoir un modèle de 50/50 aux niveaux des parts. Bruno Venanzi conserverait ainsi son rôle de président des Rouches. Il nous revient encore que les investisseurs qui semblent le plus avancés dans le processus sont actuellement occupés à réaliser un audit du club. Une issue pourrait dès lors intervenir d’ici le mois de novembre. Il ne fait donc plus aucun doute que de nouveaux investisseurs sont sur le point de monter dans le bateau donnant ainsi une bonne bouffée d’air frais à un club qui en a plus que jamais besoin.