Standard: pourquoi le sort de Mbaye Leye semble scellé

Tactiquement, c’est le néant. Depuis plusieurs semaines, il est difficile de comprendre où veut en venir Leye tactiquement. L’attaque se cherche, la défense encaisse trop et l’entrejeu ne surnage pas. À Malines, le plan de jeu a semblé être le suivant : envoyer des longs ballons sur Joao Klauss. «On sait qu’il a du gabarit et on a de la qualité sur les deuxièmes ballons», justifiait Samuel Bastien. Mais c’est trop peu en termes de jeu.

Les joueurs ne sont plus derrière lui. Une partie des Rouches a lâché Mbaye Leye. Cela s’est vu ce vendredi lors d’un premier quart d’heure cataclysmique. À la fin du match, certains joueurs l’auraient même affirmé aux supporters. Lorsqu’on leur a posé la question, ni Arnaud Bodart, ni Samuel Bastien n’ont eu les coudées franches en soutenant publiquement leur entraîneur, comme cela avait notamment été le cas avec Philippe Montanier l’année passée. «On est tous coupables», se sont contentés de dire les joueurs. Mais une majorité des joueurs ne se cache plus et attend le départ du coach.

Une communication maladroite. Jeudi, Leye avait prôné la solidarité. Mais ses mots avaient changé après la rencontre à Malines. En évoquant le fait que les joueurs ont «besoin d’avoir peur de quelqu’un», il a envoyé un message explicite à sa direction, qui l’a toujours soutenu. Et en affirmant qu’un autre entraîneur ferait les mêmes choix que lui, il attaque les joueurs. Leye pointe, à raison, les responsabilités de tout le monde mais n’assume pas ses propres erreurs. C’est pourtant essentiel pour avancer, ensemble.

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