Dragus, nouvelle arme du Standard: « Quand quelque chose ne tourne pas, il faut savoir le changer »

«L’idée, c’est qu’il joue de manière plus simple, de manière plus efficace. Et il le fait bien, explique Mbaye Leye. Au niveau explosivité, c’est un des meilleurs joueurs du noyau mais il fallait le faire rentrer dans le collectif, étape par étape. Avec ses qualités de vitesse, il peut nous aider, comme sur le but de Klauss. Il nous a apporté la verticalité qu’il manquait.»

Ce qui ravit ses équipiers, à l’image d’un Samuel Bastien séduit. «Denis a énormément de qualités et nous apporte beaucoup, souligne le médian. Il lit bien le jeu et on voit qu’il a gagné en maturité.»

Des propos corroborés par le principal intéressé, qui comprend le français mais ne le parle pas encore. «J'ai un super feeling depuis que je suis revenu de mon prêt (à Crotone) qui m'a effectivement fait gagner en maturité, tout comme le fait d'être devenu papa, ne cache pas Dragus. Je suis content de pouvoir aider l'équipe. D'autant que je me sens très bien dans le groupe. On est une bande d'amis et on s'entraide. J'apprécie cela.»

Cela se voit dans la relation qu’il a créée, sur et en dehors du terrain avec Joao Klauss. Et cela le pousse à jouer de manière plus collective qu’auparavant, où il était trop individualiste. «Quand quelque chose ne marche pas, il faut changer. Et c’est ce que j’ai fait en adaptant ma manière de jouer. J’espère continuer de la sorte. Le coach me donne beaucoup de confiance et il m’aide dans ma façon de jouer.»

Ce qui semble porter ses fruits. Et qui ravit les fans liégeois, qui sont nombreux à avoir un faible pour le talentueux Roumain depuis qu’il a rejoint Sclessin en août 2019. «Je suis heureux si je peux rendre nos supporters heureux, termine Dragus dans un large sourire. Je veux faire encore mieux match après match. Pour que l’équipe soit positionnée le plus haut possible.»