Nicolas Raskin: "Je veux rester au Standard"
Nicolas Raskin, qui entre dans la saison de la confirmation, est clair quant à ses intentions.
Publié le 14-08-2021 à 07h28
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Révélé la saison dernière sous Philippe Montanier (43 matchs, trois buts et cinq assists), Nicolas Raskin est opposé à ce qu’il y a de plus dur pour un jeune joueur : l’année de la confirmation.
En ce début de saison, le Liégeois a fait son job mais son coach, Mbaye Leye, en attend davantage de lui. «Je veux revoir le Raskin d’avant, celui qu’on surnommait Raskinator, celui qui était fougueux, hargneux, un pitbull. Quand je vois ce que Verstraete a fait chez nous avec l’Antwerp, c’est ça que j’attends de Nico. J’attends de l’agressivité.»
Assis à côté de son T1 durant la conférence de presse, le médian axial de 20 ans ne l’a pas contredit après son départ. «Vous savez, je suis assez lucide sur mes performances, lançait-il, plein d’aplomb. Je sais que je ne suis actuellement pas dans ma meilleure forme et je travaille pour la retrouver. C’est le début de saison et on a eu droit à une préparation plus courte. Peu d’équipes sont déjà au top de leurs capacités en ce moment. C’est normal.»
Contrairement à la saison dernière, Nicolas Raskin est attendu lors de cet exercice. «Confirmer, c’est ce qu’il y a de plus compliqué pour un jeune et je sais qu’on attend beaucoup de moi. C’est pourquoi je veux travailler dur pour retrouver mon niveau.»
Pour que Raskin redevienne Raskinator, il ne manque pas grand-chose selon le principal intéressé. «Mon style de jeu implique que je sois à 100 % sans quoi je ne suis pas dans le bon tempo et j’arrive en retard. Cela a pour conséquence que je récupère moins de ballons. Il n’en faut pas beaucoup pour que je sois à nouveau au top.»
Le système prôné par Mbaye Leye exige en plus des médians axiaux des efforts répétés. «C’est vrai qu’on doit courir davantage pour couvrir nos arrières. Si le coach a opté pour ce système, c’est qu’il nous estime aptes à le pratiquer. Je pense qu’avec le temps, cela ira de mieux en mieux.»
«Après Genk, j’ai dit à mon père : je reste ici»
Une semaine avant Nicolas Raskin, c’était Arnaud Bodart qui se tenait à sa place en salle de presse, juste après l’officialisation de sa prolongation jusqu’en 2025. De quoi donner des idées à Raskin à qui il reste un an de contrat et une année supplémentaire en option. «Mon agent et mon papa discutent actuellement avec la direction», nous assurait-il.
Comme la plupart des autres jeunes, Nicolas Raskin n’a pas encore pu jouer à plusieurs reprises dans un stade de Sclessin rempli (c’était le cas pour sa toute première apparition contre Bruges lors de la saison 2019-2020). «Mon intention est de rester au Standard. Après le premier match de la saison contre Genk, j’ai dit à mon père que je voulais rester ici pour goûter encore et encore à cette ambiance. La semaine prochaine, on retrouvera tous nos abonnés, ce sera encore plus grandiose. Je veux vraiment jouer quelque chose avec le Standard.»
Ces supporters qu’il se réjouit de retrouver, Nicolas Raskin sait qu’ils attendent une réaction ce dimanche après la gifle reçue des œuvres de l’Antwerp. «On doit se faire pardonner car prendre cinq buts à domicile, ça fait mal. C’est paradoxal car on a eu la possession, les occasions mais on n’a pas été assez efficace dans les deux rectangles. C’est ça qu’il faudra changer au Beerschot.»