Bodart : "Je suis pointilleux avec moi-même"

Sur le plateau négatif de la balance, on placera un dégagement très hasardeux qui aurait pu coûter cher et un penalty inutilement concédé. Mais, vu l’autre plateau bien chargé, l’instrument penchera indubitablement du bon côté. D’abord, grâce à ce penalty de Vadis bien détourné mais aussi suite à plusieurs interventions déterminantes principalement devant Yaremchuk.

Lors des deux dernières rencontres face aux Gantois, le dernier rempart liégeois aura donc détourné pas moins de trois penaltys. «Oui mais il ne faut pas oublier que j'en ai aussi commis deux, rappelait justement Bodart après la rencontre. Cela change un peu la donne mais, quoi qu'il en soit, pour un gardien, c'est un fameux boost. Je n'étais sans doute pas suffisamment dans la phase qui a entraîné le coup de réparation de ce samedi. Le contrôle orienté du joueur m'a surpris et m'a fait perdre un peu de temps. Le ballon était long. j'ai quand même voulu y aller. J'ai crié à Laurent (Jans) de me le laisser mais j'étais en retard. C'est certain que je pouvais faire mieux.»

Revenant sur un passé récent, le gardien insistait: «La défaite à Ostende nous a fait mal! Je suis pointilleux avec moi-même, voire trop par moments. J'étais déçu et j'avais vraiment à cœur, avant tout pour l'équipe, d'être présent et d'aider un maximum. J'avais vraiment une énergie supplémentaire.»