Excel Mouscron: Place au jeu maintenant!
À l’aube du sprint final, Mouscron devra montrer autre chose pour prendre des points. Quitte à «mourir», autant que ce soit avec panache!
Publié le 22-03-2021 à 16h57
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Commençons par le positif, le Cercle s’est incliné face au Gand. Ce qui rend un peu moins amer la défaite contre Ostende dans les dernières secondes de jeu, alors qu’un point miraculeux tendait les mains aux Hurlus. Miraculeux car dans le jeu, la prestation locale a, encore une fois, été bien trop faible. Après ne pas avoir cadré une frappe contre le Standard (!), les Hurlus n’ont chauffé les gants d’Hubert qu’à deux reprises samedi. Bien trop peu pour espérer un succès!
Mais pour atteindre la barre des 35 points, tant désirée par Jorge Simao, il n’y a pas d’autres choix: il faudra bien gagner l’une des trois rencontres qui restent à venir. Rien d’évident face à des adversaires aussi coriaces que Charleroi, Anvers et le leader brugeois. Surtout avec le niveau affiché lors de ces dernières rencontres. Mais d’où vient le souci actuel? On tente d’y répondre.
1.Le physique?
L’une des forces de la méthode Simao à son arrivée, c’était ce pressing haut et constant qui embêtait les adversaires. Une spécificité qui a disparu depuis la «mini» trêve hivernale. Pour réussir à l’activer durant tout un match, il faut une condition physique irréprochable. Y a-t-il un petit coup de mou chez les Hurlus? On nous assure que non. Les joueurs font toujours plus de courses que leurs adversaires. Mais surtout plus de courses à haute intensité. Il faut donc chercher la raison ailleurs.
2.La tactique?
Les demandes de Simao n'ont pas changé du jour au lendemain. Dans certaines parties de rencontres, on retrouve certains de ses préceptes: pressing, transition rapide… Mais la grosse différence depuis quelques matchs, c'est la hauteur du bloc. Il est descendu de vingt mètres (NDLR: à la suite des buts pris dans le dos? Certainement en partie). Conséquence, comme le disait Ciranni après la défaite de samedi: «Quand on récupère le cuir, on doit faire 70 mètres pour arriver au but adverse». Lepoint ajoutait: «On manque de fraîcheur et de lucidité en zone de conclusion à cause de cela».
Ce n’est pas la première fois que des joueurs remettaient en cause la tactique de leur mentor. Il y a quelques semaines, une discussion houleuse avait eu lieu à l’entraînement sur le sujet. Tout changer à 270 minutes du terme de la compétition semble compliqué. Mais prendre un peu plus de risques ne ferait pas de tort aux Mouscronnois. Quitte à «mourir», comprenez risquer de descendre, autant le faire avec panache.
3.L'envie?
On n'oserait à peine croire que ce soit une raison. Mais Fabrice Olinga avouait il y a peu qu'il «fallait parfois rappeler aux plus jeunes qu'on se bat pour un club et une ville». On sait aussi que plusieurs membres du noyau actuel ne seront plus au Canonnier la saison prochaine et pourrait se ficher de la situation du club. Mais on rappellera juste à ceux qui pourraient le penser qu'une descente, cela fait tache sur un CV. Et cela complique aussi la recherche d'un nouveau club. Rien que cela, cela doit les motiver à 300% pour les matchs restants.
Finalement, il faudra rajouter une petite once de tout cela pour obtenir de bons résultats lors de cette fin d’exercice. Car, même si la déception des derniers résultats pousse à l’oublier, Mouscron a encore toutes les cartes en main pour sauver sa peau en Pro League. S’il obtient un meilleur bilan que Waasland et le Cercle, il sera d’office maintenu!