Noë Dussenne parle des débuts de Mbaye Leye: «Avec lui, chacun sait ce qu’il doit faire»
Noë Dussenne, qui a connu Leye comme équipier, à Mouscron raconte comment il a transformé les Rouches.
- Publié le 29-01-2021 à 18h00
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Dans un long entretien à L'Avenir, où il évoque sa carrière et la façon dont il se fait une place au Standard, Noë Dussenne revient sur l'arrivée de Leye à la tête des Rouches. Un jeune coach qu'il connaît très bien puisqu'il était son équipier, à Mouscron, en 2018-19: «C'est particulier car on était fort proches, à ce moment-là. Quand il fallait aller voir le coach pour lui parler, on y allait toujours à deux. Ici, il m'a appelé dans son bureau pour me dire: "Ce n'est pas parce que je suis devenu entraîneur que tout va changer entre nous." Au début, j'avais du mal, j'ai toujours dit «Mbaye» pour l'appeler. Alors j'essaie de dire «coach», mais il ne répond pas toujours car il n'a pas encore l'habitude je crois…», rigole le Montois.
Mais Dussenne le sait: le nouveau T1 a visé juste directement. Dans les résultats, mais dans l'approche du groupe, aussi. «On sent qu'il a analysé beaucoup de matchs sur les six mois où il n'était pas là, qu'il a vu nos faiblesses. Dès le premier jour, il nous a montré une longue vidéo et nous a dit: "Je veux que vous jouiez comme ça." Il n'a pas pointé nos erreurs, il a montré comment il voulait qu'on joue, à partir d'exemples de grandes équipes. Et il nous a dit : "Vous avez les qualités pour faire ça." C'était une approche positive. Ensuite on est resté près de deux heures sur le terrain pour de la tactique et encore de la tactique. Maintenant, on voit que ceux qui rentrent font la différence quand les autres sont fatigués, parce que tout le monde adhère à sa philosophie et sait ce qu'il doit faire.»
Cette équipe semble davantage repousser l'idée de la défaite, aussi, depuis la nouvelle année. «Je ne sais pas si on déteste plus la défaite qu'avant, s'interroge Dussenne. Peut-être devrait-on être un peu plus salopard sur le terrain, ça oui. Un peu plus filou, rouspéter, gagner du temps. Parfois ce n'est pas beau, mais si quelqu'un se met juste devant la balle sur un coup franc adverse, alors un équipier peut se replacer.»