«Avec Kaveh, on se pousse mutuellement»
Frustré par ces deux premiers matches où il avait été muet, Shamar Nicholson avait ensuite retrouvé le banc à Louvain. Karim Belhocine n’a pourtant pas hésité à relancer le Jamaïcain pour remplacer Mamadou Fall, hier.
Publié le 31-08-2020 à 06h11
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Avec deux buts, Nicholson a joliment évacué cette frustration, étant élu homme du match. «Je suis vraiment heureux que ça arrive», souriait-il. Il avait pourtant vécu un match «mouvementé», tantôt à gauche, tantôt en pointe, tantôt en soutien. «Pour moi, ce n’est pas vraiment nouveau, car j’évolue plus ou moins dans ce rôle avec mon équipe nationale. C’est donc une situation que je connais, même si ça demande beaucoup d’énergie. J’ai essayé de me concentrer sur ce que j’avais à faire.»
Quelle est sa meilleure place finalement? «Quand je joue en numéro dix, cela me laisse davantage de liberté et je m'y plais. C'est plus difficile en tant que numéro neuf, mais je le fais si on me le demande.»
À Louvain, le retour de Rezaei l'avait ramené sur le banc. Une situation qu'il avait accueillie avec philosophie. «Je n'ai pas douté, car je savais ce que j'avais à faire et que les buts finiraient par revenir. Bien sûr j'étais un peu déçu de ne pas jouer, c'est normal. Je me bats pour la place. Avec Kaveh, c'est une saine concurrence, qui nous empêche de rester dans notre confort. Je le pousse à ses limites et il me pousse. Peu importe si c'est lui ou moi le numéro un. J'essaie juste de faire mon match pour saisir ma chance.»