Hocko: «L’intérêt du Standard est flatteur»

«En effet, j'ai lu et entendu ces rumeurs également, commente l'intéressé. Tant que rien n'est concret, je suis toujours focus sur mes prestations à Mouscron. Cela fait seulement six mois que je suis à l'Excel donc je reste concentré sur ce que j'ai à faire. Pour le reste, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer dans le football. Être cité dans de tels clubs, c'est flatteur en tout cas. Je ne sais pas si c'est le moment de partir, on verra jour après jour.»

Grand ami d'Aleksandar Boljevic, le joueur des Balkans a eu droit à un message de son compatriote concernant cet intérêt du Standard. «Il m'a envoyé un message du style 'On sera dans la même chambre', sourit-il. Je ne sais pas trop quelle est la meilleure option pour moi à l'heure actuelle.»

La direction des Rouches a un œil avisé sur les prestations du combatif milieu. Il y a quelques années, Liverpool et Crystal Palace avaient coaché le nom du joueur, preuve d'un talent indéniable. À l'époque, le Hurlu évoluait au Buducnost Podgorica, dans son pays natal. «Lorsque j'ai entendu 'Hocko intéresse Liverpool', j'étais choqué. Il y a eu de vraies rumeurs insistantes allant dans ce sens mais cela n'a jamais été concret.»

Le bon soldat du milieu

Bref, aujourd'hui, le moteur de la formation mouscronnoise vit de belles heures dans le Hainaut occidental. Sa relation avec le coach, Bernd Hollerbach, est excellente et son niveau de jeu ne cesse de s'élever au fur et à mesure des semaines. «Je pense que le coach se reconnaît un peu en moi avec l'agressivité. Dans les pays des Balkans, c'est le type de mentalité qui nous est inculquée dès le plus jeune âge, souligne celui qui a une réelle sympathie pour Luka Modric. En tout cas, une chose est sûre, le choix de rejoindre Mouscron a été judicieux, si l'on se réfère aux six premiers mois passés dans ce club. Le championnat belge correspond à mes qualités même si j'ai eu besoin d'un temps d'adaptation, notamment au niveau de la sévérité de l'arbitrage (NDLR: suspendu après douze journées). J'ai fait beaucoup progrès et le coach me donne des responsabilités. Il me manque juste mon premier but. La pression est grande sur mes épaules, je le sais (rires).»

En attendant éventuellement que sa situation évolue, le joueur de 25 ans poursuit la semaine de stage intensive dans la région de Cadix. Avec neuf défis de taille qui attendent les frontaliers, à la reprise. «Le dernier match contre Malines était important. Malheureusement, nous sommes passés à côté du rendez-vous. Désormais, il reste 27 unités à prendre. Quand vous voyez l'après-stage de Mouscron la saison dernière, tout est possible. Le championnat est ouvert, tout le monde peut battre tout le monde. Il y a de la concurrence mais on n'abdiquera certainement pas.»