Le Sporting n'aura perdu que trois fois en 2010
Les Anderlechtois ont poursuivi, hier, sur leur impressionnante lancée. Sans forcément briller, mais en confirmant leur supériorité actuelle.
- Publié le 30-12-2010 à 06h00
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Assistance : 10000.
Arbitre : M. Colemonts.
Cartes jaunes : Polak, Messoudi, Gershon, Mazuch.
Buts : Gillet (0-1, 13e), Gershon csc (0-2, 68e)
COURTRAI : Verbauwhede, Martin, Belhocine, Gershon, Reina (78e Oussalah), De Mets, Kums, Messoudi (57e Hibou), De Beule, Rossini, Mboyo (87e Carevic).
ANDERLECHT : Proto, Wasilewski, Mazuch, Juhasz, Lecjaks, Gillet, Polak, Biglia, Kanu (87e Suarez), Boussoufa, Lukaku (90e Legear).
Anderlecht a donc fini l'année comme il l'espérait, avec trois derniers points qui mettent la pression sur Genk avant le délicat déplacement de Lokeren ce soir. Ce qui, soit dit en passant, porte son total 2010 en championnat à 98 points sur 123 possibles, avec seulement 3 défaites concédées en 41 matches (au Standard et au CS Bruges lors de ce championnat, contre St-Trond au Parc durant la première moitié d'année). C'est impressionnant. Plus dans les chiffres que dans la manière cette saison, diront certains. Mais ce que l'on critique, c'est justement ce qui fait la force tranquille du Sporting actuel, au-dessus du lot belge : il contrôle et gagne ses matches en ne sortant le grand jeu que par à coups. Comme il aura en plus l'avantage de recevoir Gand, Genk et le Standard en 2011, les fêtes mauves ne manqueront pas de saveur.
Hier encore, on ne peut pas dire qu'Anderlecht ait ravi l'oeil par le brillant de son football, mais il a infligé sa deuxième défaite à domicile à une équipe dont il a étouffé les ambitieuses relances et qui a fini le match découragée, voire dégoûtée, devant sa propre impuissance. On n'a vu ni Kums, ni Mboyo, coincés dans la tenaille bruxelloise.
De plus, lors d'une première demi-heure qu'il marqua vraiment de son empreinte, Anderlecht mit impitoyablement le doigt sur les lacunes défensives axiales locales dans le jeu aérien. Gershon, spécialement, ne fut pas à la fête. Au point que pressé par Lukaku il finit par marquer contre son camp en 2e mi-temps.
Or donc, si Gillet ouvrit le score de la tête sur un centre idéal de Boussoufa rétabli à temps, Lukaku, Kanu et même le petit Bous auraient déjà pu tuer le match, du front, lors de ces 25 premières minutes.
Par la suite, les Anderlechtois se contentèrent souvent, et parfois trop, de maîtriser un adversaire qui n'arrivait pas se créer d'occasion, avant un coup de tête de Rossini à côté... à la 86e. Mais à ce moment, tout le monde savait le match terminé, les contres Boussoufa-Lukaku en ayant scellé le sort, même si Verbauwhede sut retarder l'échéance et s'il fallut le petit coup de pouce (ou plutôt de tête) maladroit du défenseur israélien de Courtrai pour tromper à nouveau le portier local.
Anderlecht était tout simplement plus fort, et il ne venait à personne l'idée d'en discuter.