L’Union craque en fin de rencontre (1-3) et offre le titre de champion de Belgique à l’Antwerp au bout du suspens (2-2) ! (vidéo)

La rencontre entre l’Union et Bruges (1-3)

L’Union doit s’imposer pour être championne, inutile de lui rappeler. Et face aux Brugeois, les Saint-Gillois mettent du temps avant de lancer les offensives, visiblement stressés. Mais après 20 minutes de jeu, Teddy Teuma, bien présent au coup d’envoi, fait une frappe du pied gauche et décale magnifiquement Adingra. L’ailier est seul face à Mignolet mais loupe sa frappe. Le milieu peut se tenir la tête entre les mains.

Si cette action n’est pas au fond, elle a au moins le mérite de lancer la rencontre. Boniface écarte sur le flanc en faveur de Teuma. Le capitaine unioniste rentre dans le jeu et frappe en force, mais Simon Mignolet parvient à dévier le cuir.

Le dernier soulier d’or commence tout doucement à devenir le cauchemar des Bruxellois. À la demi-heure de jeu, Boniface gagne son duel, frappe en force mais le portier brugeois dévie une nouvelle fois en corner.

Au retour des vestiaires, l’Union est sans aucun doute au courant du résultat dans l’autre rencontre. Et ça a l’air de booster la motivation des joueurs puisque sur l’entame de la deuxième période, Boniface trouve Adingra qui en un temps, trouve le petit filet de Mignolet et ouvre le score. L’Union est virtuellement championne !

Et en cas de résultat contraire, Boniface pourra s’en vouloir. Le géant se retrouve de nouveau en situation de face-à-face mais étonnement, le buteur de l’Union place à côté du poteau adverse.

Et malheureusement pour les Unionistes, le scénario se produit. Talba, monté au cours de jeu, est à la réception d’une tête de Hendry et égalise. L’Union a les jambes coupées, et Lang en profite pour tuer les espoirs de son adversaire. En fin de rencontre, Sandra clôture la rencontre d’un dernier but.

La rencontre entre Genk et l’Antwerp (2-2)

Si c’est Genk qui reçoit son adversaire, c’est pourtant bien l’Antwerp qui se montre dangereux en début de rencontre. L’équipe anversoise prend le jeu à son compte et Janssen, via une frappe légèrement déviée, est le premier acteur à inquiéter le Diablotin et futur joueur de Leipzig, Vandervoort (10e). Deux minutes plus tard, l’attaquant reçoit un excellent centre en provenance de Balikwisha, mais sa frappe passe au-dessus du but adverse.

Genk semble très bien maîtrisé par son adversaire : les ailiers ne parviennent pas à produire sur leur flanc, au grand dam du spectacle. Car hormis une timide frappe de Toby Alderweireld à la 38e, il ne se passe pas grand-chose depuis un bon moment.

Genk termine bien la première mi-temps et ça paye directement ! Heynen s’excentre sur le flanc droit, délivre un caviar pour Arokadore qui place hors de portée de Butez. À la mi-temps, les Limbourgeois sont virtuellement champions.

L’Antwerp est dos au mur mais peut compter sur son jeune Diablotin Vermeeren pour réagir. Le jeune milieu de terrain trouve Bataille qui pousse le ballon pour Kerk qui, avec pas mal de réussite, place le ballon dans le goal défendu par Vandervoort.

À vingt minutes du terme, deux situations litigieuses dans le rectangle de l’Antwerp. Arokodare est dans un premier temps ceinturé sur phase arrêtée et Paintsil semble être fauché dans le rectangle, mais à aucun moment le VAR ne décide d’intervenir.

Et dans le football, il y a parfois un karma positif : Genk domine et Paintsil parvient à dévier de la tête dans le rectangle pour son capitaine Heynen, qui fusille Butez et offre pour le moment le titre à son équipe… qui tiendra jusqu’à la 94e minute et une frappe extraordinaire de Toby Alderweireld qui offre le titre à son équipe. Quel scénario de folie !