La feuille de match

Composition Roma : Patricio - Ibanez, Mancini, Smalling - Spinazzola (D. Llorente 106e), Cristante, Matic (Bove 119e), Celik (Zalewski 91e) - Pellegrini (El Shaawary 106e), Abraham (Belotti 74e), Dybala (Wijnaldum 67e).

Composition Séville : Bono - A. Telles (Rekik 94e), Gudelj (Marcao 120e), Badé, J. Navas (Montiel 94e) - Rakitic, Fernando (Jordan 120e), O. Torres (Suso 46e) - Gil (Lamela 46e), Ocampos, En Nesyri.

Le match

Les deux équipes se sont partagées la possession en début de match. La première grosse occasion était pour la Roma. Malheureusement pour les Italiens, la frappe en un temps de Spinazzola, après un centre en retrait, était trop centrale. À la 35e, alors que Séville n'arrive pas à développer son jeu, Rakitic perd un ballon et réclame une faute lors d'un duel au milieu avec Cristante. Le joueur de la Roma relance magnifiquement en profondeur vers Dybala qui de son pied gauche ne se fait pas prier, c'est 0-1 pour la Roma. Séville tentait d'y répondre sur corner mais la reprise d'En Nesyri, seul, était trop compliquée. En fin de première, Séville a mis une grosse pression mais n'a pas réussi à recoller au score avant la pause. Rakitic touchait pourtant le poteau de son pied gauche avec une frappe d'en dehors de la surface.

En deuxième période, la partie a pris du temps à démarrer. Néanmoins, par surprise et après 10 minutes, Séville ouvrait le score via un auto goal de Mancini, malheureux sur son intervention défensive sur un centre compliqué de Jesus Navas. Les Romains profitaient d'un cafouillage dans le rectangle pour s'octroyer une grosse occasion mais la frappe totalement ratée passait à côté du but.

À un quart d'heure du terme, l'arbitre annulait un penalty qu'il avait donné au préalable pour Séville. Aux caméras, le joueur semble être touché... Pourtant Anthony Taylor après vérification au VAR annulait le penalty. 5 minutes plus tard, c'était au tour du banc de la Roma d'exploser quand M. Taylor ne bronchait pas sur une main de Fernando qui avait les bras long du corps. La pression mise par les deux bancs sur les arbitres était insoutenable. Sur coup franc, Belotti était magnifiquement trouvé dans le dos du mur mais l'attaquant italien manquait sa frappe. Les deux équipes ne pouvaient se départager au terme du temps réglementaire.

Lors des prolongations, la tension l'a emportée sur le jeu. Peu d'actions, peu d'offensives, beaucoup d'énervement, surtout du côté des coachs. On en venait presqu'aux mains entre Mourinho et le banc adverse. Les deux équipes nepouvaient se départager après prolongations. La séance de tirs au but a eu raison des Romains puisqu'Ibanez et Mancini tombaient sur un Bono trop impressionnant aux tirs au but. Ombre au tableau ? Le fait que Montiel ait du retirer son penalty, de base raté, puisque Rui Patricio aurait été trop avancé de son but.