Le coach du Standard Ronny Deila: "Quand ça tourne mal, on manque de leadership"
Le T1 des Rouches, Ronny Deila, a bien analysé le nul 2-2 contre Zulte et en a tiré des enseignements.
Publié le 31-03-2023 à 11h37 - Mis à jour le 31-03-2023 à 12h57
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Après une semaine de repos, les Standardmen ont rechargé les batteries et sont prêts pour le sprint final. "C’était important de donner du temps aux gars, de les sortir un peu de ce cercle infernal, car la saison est très longue. J’ai pris pour habitude de donner une semaine, quand l’occasion se présente, à mes joueurs. On verra si cela leur donnera les 10 % supplémentaires dont on pourrait avoir besoin à l’avenir."
Ronny Deila en a également profité pour revoir le dernier match face à Zulte et en tirer les enseignements. "Les 60 premières minutes étaient bonnes, très bonnes, de même facture que le match contre Westerlo. Quand on évolue de la sorte, on prouve qu’on est une équipe du top. Ensuite, on a tourné le bouton, il y a eu de la complaisance. Cela ne peut plus jamais arriver. Il faut qu’on s’habitue à tuer les matchs et à ne pas penser, comme on l’a fait ce soir-là, que les choses vont bien se passer sous prétexte que le marquoir affiche 2-0. Ce qu’on retient de ce genre de situation, que ce soit pour maintenant ou pour la saison prochaine, c’est qu’il faut toujours en vouloir plus, aller mettre le troisième et le quatrième. Ensuite, on a compris qu’on manquait de leadership quand les choses tournent mal."
"Avoir des leaders"
Autrement dit, d’un ou plusieurs joueurs capables de comprendre que les choses ne tournent plus rond. "Quand le scénario de la rencontre est tel, on ne contrôle pas assez nos émotions. Après le match, les joueurs se disent alors :’’On aurait dû faire ceci, on aurait dû réagir comme ça’’. La prochaine étape, c’est d’être capable de faire cette analyse durant la rencontre. Ce n’est pas simple et on y travaille. Mais avoir des leaders sur et en dehors du terrain, qui sont capables de prendre la parole et de mettre les choses au point, c’est important. Maintenant, les joueurs savent ce qui leur reste à faire. Il nous faut six points pour figurer dans le top 8."
Des attaquants en manque de réussite
Cette semaine, Deila a beaucoup discuté avec ses attaquants, Noah Ohio et Stipe Perica, peu en réussite ces dernières semaines à l’image du Croate qui a manqué l’immanquable contre Zulte à 2-1. "On parle sans cesse, surtout avec Noah", fait remarquer le T1. "Il doit apprendre à ne plus sortir de son match. Il est encore trop dans la réaction. Lorsqu’il manque une action, il doit directement penser à la prochaine. La première chose, c’est de se créer des occasions. Pour cela, il doit travailler ses mouvements dans le rectangle. À ce niveau, je n’ai rien à apprendre à Stipe. Ce n’est pas pour rien qu’il s’est créé deux grosses occasions en 20 minutes contre Zulte. C’est une question de finition, de confiance."
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