La sélectionneuse de l’équipe de France de football féminin, Corinne Diacre, n’abandonne pas malgré "une opération de déstabilisation de certaines joueuses"

La coach de l’équipe de France de football, Corinne Diacre, a annoncé dans un communiqué, ce mercredi 08 mars 2023, qu’elle continuait son travail avec les Bleues.

AFP
 Entre Diacre et Renard, le divorce est désormais consumé.
Entre Diacre et Renard, le divorce est désormais consumé. ©Photo News

La sélectionneuse Corinne Diacre, critiquée ces dernières semaines par plusieurs internationales, dont Wendy Renard, la capitaine de l’équipe de France de football féminin et qui a annoncé qu’elle arrêtait sa carrière avec son pays tant que la sélectionneuse était présente, se dit "pleinement déterminée à mener (sa) mission" au Mondial 2023 avec l’équipe de France en dépit d’une "opération de déstabilisation", dans un communiqué transmis mercredi à l’AFP.

"Au regard du déchaînement médiatique honteux de ces derniers jours, je souhaite néanmoins réaffirmer publiquement (...) que je suis pleinement déterminée à mener ma mission à bien et, surtout, à faire honneur à la France lors de la prochaine Coupe du monde" cet été en Australie, affirme la patronne des Bleues à la veille d’un comité exécutif fédéral où son avenir sera discuté.

Diacre, en poste depuis 2017 et sous contrat jusqu’à l’été 2024, est visée par des critiques de cadres de l’équipe de France, parmi lesquelles la capitaine Wendie Renard et les attaquantes vedettes Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani, qui ont décidé de se mettre en retrait de la sélection.

"Depuis plus de dix jours, je fais l’objet d’une campagne de dénigrement qui stupéfie par sa violence et sa malhonnêteté. Mes détracteurs n’hésitent pas, sans s’embarrasser de la vérité, à s’attaquer à mon intégrité personnelle et professionnelle, à quatre mois de la Coupe du monde", affirme la technicienne dans le communiqué transmis par son avocat, Christophe Ayela.

"Je ne me laisserai pas atteindre par cette opération de déstabilisation, qui ne prend pas en compte mon bilan sportif, et qui a pour seul objectif un règlement de compte personnel", assène l’ancienne entraîneure de l’équipe masculine de Clermont (L2).

La sélectionneuse affirme avoir "décidé de ne pas y répondre" dans un premier temps, au nom de "l’intérêt de l’équipe nationale" et dit avoir "enduré, non sans ressentir une grande souffrance, l’étalage des calomnies, des contrevérités et des ambitions des uns et des autres".

Diacre a été auditionnée mardi, selon son avocat, par les membres de la commission fédérale dont fait partie Jean-Michel Aulas, le patron de l’Olympique lyonnais, lequel a laissé transparaître son souhait de la voir partir ces derniers jours.

"Je remercie Monsieur Jean-Michel Aulas de m’avoir, au regard des éléments d’information d’ores et déjà recueillis par la commission, assuré qu’il était prêt à revenir sur ses propos publics en considérant désormais la situation avec objectivité et impartialité", affirme-t-elle.

Le comité exécutif de la Fédération française de football, où siège M. Aulas, se réunit jeudi à Paris pour évoquer notamment l’avenir de Diacre à la tête des Bleues.

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