Arnold Clark Cup: les Red Flames surprennent
Un an après la Pinatar Cup en Espagne, la Belgique peut soulever un trophée encore plus prestigieux si elle s’impose ce mercredi soir face à l’Angleterre. Comment l’expliquer ?
Publié le 22-02-2023 à 09h28
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Évidemment, l’Arnold Clark Cup reste un tournoi amical en période internationale comme il s’en organise plusieurs à la même période. Les USA ont leur SheBelieves Cup alors que nos voisins organisent chaque année le Tournoi de France. Même s’il se joue sur invitation et que l’Angleterre n’a qu’une obsession, doubler son titre de l’an dernier, la Belgique se verrait bien garnir son armoire à trophées, un an après la plus modeste Pinatar Cup (Espagne).
Pour s’offrir une sorte de finale face aux championnes d’Europe en titre, les Belges ont plutôt épaté sur le sol anglais. Comme si l’île réussissait bien à la bande à Tessa Wullaert, sept mois après l’Euro. "C’est vrai que c’est assez énorme ce qu’elles réalisent là-bas", s’enthousiasme Sara Yuceil, l’une de nos anciennes internationales.
L’année 2022 ayant été contrastée avec un Euro historique mais un échec dans la campagne de qualification pour le Mondial, suite à une prestation ratée au Portugal, les Red Flames avaient surtout à cœur de remettre les points sur les "i" avec ces premiers matchs de 2023. Le bras droit d’Ives Serneels avait d’ailleurs insisté là-dessus après la victoire sur le fil face à l’Italie : "Les Red Flames ne sont pas mortes."
Un savant mélange entre expérience et jeunesse
Plus que le mental, c’est aussi sur le terrain que la Belgique a montré de belles choses. En prenant la main quand c’était possible et en réussissant à résister aux dominations adverses. Serneels a aussi pu compter sur ses cadres pour assurer : Justine Vanhaevermaet, malgré déjà son expérience, a pris encore plus de volume et est vraiment devenue indiscutable ; Nicky Evrard a sauvé les meubles face à l’Italie là où Diede Lemey n’a pas rassuré sur le but coréen ; Wullaert a de nouveau montré qu’on ne pouvait pas se passer d’elle pour alimenter le marquoir et Janice Cayman continue d’étoffer son côté polyvalente.
Mais ce qui a surtout marqué, c’est la capacité des jeunes à se mettre à la hauteur de l’événement : sans complexe et en exploitant leurs qualités. Parmi les plus jeunes et nouvelles, aucune n’a, pour l’instant, déçu alors que les Janssens et Eurlings font désormais office de cadres. Un bon mélange sur lequel le staff se basera pour préparer la Ligue des nations en septembre et, avant cela, la Slovénie en amical au mois d’avril.