La famille marocaine, la polémique du brassard, engueulade belge, Metro-man,...: les images marquantes du Mondial 2022 au Qatar
Le Mondial 2022 au Qatar touche à sa fin et il nous a offert beaucoup d’images qu’on n’oubliera pas de sitôt.
Publié le 19-12-2022 à 14h21 - Mis à jour le 19-12-2022 à 14h49
:focal(795x527.5:805x517.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OQN5ICILPNDHBDFGNBM3RCQNAY.jpg)
Les Iraniens refusent de chanter leur hymne
La crise est grande en Iran et ceci n’a pas su échapper à ce Mondial déjà particulier. Déjà tiraillé par les manifestations et nombreuses autres protestations envers l’état quant au droit de la femme et autres droits des Hommes, le pays s’est empressé de rappeler à l’ordre les joueurs iraniens après que ceux-ci ont décidé de ne pas chanter leur hymne lors de leur première rencontre contre l’Angleterre. Les deux matchs suivants, les titulaires chantaient l’hymne avec une moue décomposée, sûrement suite aux menaces que l’état leur aurait infligées…

La main sur la bouche allemande et la polémique “One Love”
Autant dire que le débat autour du brassard “One Love” des capitaines a fait parler toute la sphère footballistique lors de la première semaine. Pensé pour envoyer du soutien à la communauté LGBTQ, le brassard était abandonné de force par toutes les nations après pression qatarie à la FIFA qui décidait de menacer d’un carton jaune quiconque oserait porter le maudit ruban. Le second maillot belge faisait aussi les frais d’une politique douteuse à cause d’une inscription dans son col. Si peu d’acteurs ont décidé de réagir, les Allemands ont voulu frapper un grand coup en effectuant un geste pas anodin avant leur rencontre face au Japon. En se couvrant la bouche, les joueurs ont voulu démontrer leur impuissance face aux choix qui viennent d’en haut. Le geste a beaucoup été décrié, surtout pas les médias qataris qui pour la plupart utilisé ce geste comme cause de leur sortie précoce lors de la phase de groupes.
« One love »: les Diables rouges dévoilent leur photo officielle pour la Coupe du monde
Le seul but de la Belgique et l’engueulade De Bruyne – Martinez – Alderweireld
Le parcours catastrophique de la Belgique, sortie en phase de groupes, a été décrypté et analysé parmi toute entrée possible. Cependant, ce qui ne manque pas de choquer, c’est le manque d’inventivité offensive qu’ont éprouvé les Belges. Batshuayi aura inscrit le seul but de toute la campagne belge lors du Mondial, c’est-à-dire que des joueurs comme Messi, Mbappé, Giroud ou même Valencia (qui est aussi sorti en phase de groupes) ont plus de buts que la Belgique sur tout le tournoi… ça fait mal lorsqu’on s’en rend compte. Lors du même match contre le Canada, on a pu voir De Bruyne s’énerver auprès de Martinez avant qu’Alderweireld ne vienne s’occuper de l’histoire. Le tout se tassait en conférence de presse. La Belgique a-t-elle perdu son esprit de groupe ?

Metro-man
L’organisation du Mondial était bien pensée, et les “Metro-mens” ont fait grand bruit parmi les supporters. Placés aux abords des stades pour diriger les supporters vers les différents métros aux alentours, tous avaient leur propre manière de faire leur travail. Le tout démarrait le 25 novembre quand “le” Metro-man lançait un chant avec des supporters passés par là… “Metro, this way”. La suite, c’est la définition de “viral”.
Le banc et les larmes pour Ronaldo, “poor Ronaldo”
Parmi les nombreux joueurs dont la Coupe du Monde 2022 pourrait être la dernière de leur carrière, certains noms font plus mal que d’autres. Entre Eden Hazard, Léo Messi ou encore Luka Modric, le dernier à ne pas oublier c’est Cristiano Ronaldo. Autant dire que celui-ci ne s’attendait pas à être relégué sur le banc puis éliminé par le Maroc. Pris par l’émotion en fin de match, les larmes montaient aux yeux de CR7 tant pour la sortie du tournoi que pour la disparition de son enfant pour qui il voulait aller chercher le trophée. Certaines réactions marocaines n’ont pas du tout été appréciées par le monde du football, notamment celle de cette petite fille qui se moquait des pleurs du grand Cristiano après la rencontre. “Portugal, aéroport : c’est par là. Et où est Ronaldo ? En train de pleurer dans sa voiture. Pauvre Ronaldo”. On pardonnera ces mots insensés à cette jeune fille qui ne savait sûrement pas tout ce qu’a fait Ronaldo…

Le pigeon brésilien
Autant la qualité et le niveau brésilien ont été salués, autant leurs danses pour célébrer un but ont fait jaser. Piqués dans leurs égos ou jaloux des “moves” brésiliens, la raison échappe mais beaucoup d’ex-joueurs professionnels et médias à travers le monde ont critiqué la coutume brésilienne qu’ils jugent comme “un manque de respect”. Le point culminant de cette affaire : la célébration avec le coach en faisant la danse “pigeon” de Richarlison. La toile n’a pas hésité à se moquer de celle-ci une fois les Sud-Américains out du Mondial…
Le côté familial marocain et les débordements en Belgique
Sur et en dehors du terrain, les joueurs marocains ont été exemplaires et ont surtout mis en avant l’amour pour leurs familles. Cet aspect du football a été prôné par Walid Regragui, le coach marocain, lors de ce Mondial puisque c’est lui qui a forcé pour faire venir les familles auprès des joueurs. Après chaque rencontre, on pouvait voir des gestes affectifs, comme Hakimi qui embrasse sa maman ou Boufal qui danse avec la sienne.
Hakimi et le coach du Maroc célèbrent la victoire contre l’Espagne avec leur famille : la clé de leur réussite en Coupe du Monde? (vidéo)
En Belgique, certains fans n’ont pas été à la hauteur de ce qu’on attendait d’eux. Jugés “honteux” par la plupart des réels marocains, ces jeunes casseurs ont malheureusement enflammé Bruxelles après certaines rencontres, les plus gros problèmes arrivaient surtout après Belgique – Maroc. Une note négative qui, on l’espère, se noiera dans la positivité du parcours marocain.

Le nettoyage japonais
Le parcours japonais a été grandiose lors de ce Mondial. Deuxième du groupe de la mort (Espagne, Allemagne, Costa Rica), le Japon s’est fait remarquer positivement sur et en dehors du terrain. Coutume ou bonne éducation japonaise, sûrement un peu des deux, mais en tout cas, les supporters et joueurs japonais ont, comme à leur habitude, lavé vestiaires et tribunes de leurs déchets après les rencontres. Des idées qui ont été suivies par d’autres supporters sur le moment ou même lors d’autres rencontres.

La joie de Leo Messi au moment de soulever le trophée
Au terme d'une finale complètement folle face à la France, Leo Messi et l'Argentine se sont imposés aux tir au but. Pour l'Argentin de 35 ans, ce trophée était le dernier qu'il devait soulever au moins une fois dans sa carrière...
