Tous en bloc derrière Felice Mazzù à Anderlecht : « Humainement, il est dans mon top 3 »
Les employés, Mazzù et les joueurs : tout le monde souffrait, ce vendredi à Neerpede.
Publié le 23-10-2022 à 14h27 - Mis à jour le 23-10-2022 à 14h28
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"J’espère que… la dernière heure de Felice n’est pas arrivée. Il ne mérite pas ça."Le jeu de mots d’un employé d’Anderlecht en voyant un journaliste de votre quotidien attendre l’arrivée du staff et des joueurs à Neerpede, était à la fois bien choisi et significatif. "Humainement, il est dans mon top 3 avec Boskamp et Anthuenis, et j’en ai connu beaucoup", dit un autre, qui a connu les années dorées des Mauves.
Mazzù, lui, s’était présenté à 9h25 à Neerpede ce vendredi. Pour ne pas qu’il doive s’arrêter devant les caméras, la barrière avait été ouverte avant son arrivée. Dans les heures après la défaite à Waregem, Wouter Vandenhaute avait déjà décidé que Mazzù serait encore sur le banc à Sclessin. Mazzù a attendu son entraîneur des gardiens Laurent Deraedt et son T3 Guillaume Gillet sur le parking réservé aux coachs. À trois, ils se sont déplacés vers l’entrée du complexe. Comme pour dire qu’ils formaient encore un bloc soudé.
Les joueurs sont arrivés vers 10h, tous avec un visage abattu. Certains étaient même fâchés. Van Crombrugge est rentré comme un boulet de canon, Vertonghen a failli se prendre la barrière sur sa voiture en voulant rentrer dans le sillage d’Esposito, et Hoedt avait l’air d’être encore plus remonté contre les journalistes, vu le sparadrap qui cachait sa blessure au nez, encourue à Zulte.