Tout a tourné à l’envers pour la REAL

De retour sur leur pelouse après trois rencontres jouées à l'extérieur, les Meutois ont ajouté un nouveau carton à leur tableau de chasse. "Pour une équipe dont on dit qu'elle ne joue pas au foot, ce n'est pas si mal", insiste le T2 Éric Adam, en réponse aux coaches qui critiquent parfois le style de jeu de son équipe. Trop souvent menés ces dernières semaines, les Verts ont eu comme consigne de mettre directement l'adversaire sous pression. "Et nous l'avons très bien fait pendant les trente premières minutes, précise l'entraîneur Laurent Gomez. Avec beaucoup d'impact et un pressing haut vers l'avant, on a empêché l'adversaire de jouer."

La récompense est tombée en début de match sur une perte de balle de Smars dont a profité l'excellent Gaux pour filer au but et fixer Chalon, venu à sa rencontre. Juste avant, Marion, très bien servi par Kinif, n'était pas passé loin de l'ouverture du score en tentant un lob. Si Kinif loupait le 2-0 sur un coup franc repoussé par la barre, Acren mettait un peu plus le nez à la fenêtre en fin de mi-temps. Le remuant Sekou Kone ne cadrait pas son premier envoi avant de se heurter à Paulus. Sampaoli obligeait aussi le gardien local à s'employer. "On avait besoin de souffler, on n'arrivait plus à imposer le même pressing, dit Laurent. Et nous n'étions pas à l'abri de la créativité adverse."

Un adversaire qui perdait son infortuné gardien juste avant la pause, touché à la rotule et emmené directement en ambulance aux urgences.

Acren reprenait la partie avec de bonnes intentions. Mais la réussite lui tournait le dos, au contraire de joueurs Meutois qui plantaient le numéro 2 par Paquet, dont le tir surprenait le jeune Giacomelli.

Acren essayait d'y croire un peu avant de progressivement s'écrouler, une fois le 3-0 inscrit par Kinif, en contre. "Certains ont juste lâché le navire, regrette le coach Fabrice Milone. Les demis n'ont plus fait le travail et la défense a pris l'eau. Ce n'est pas acceptable." Meux en profitait pour soigner ses stats offensives par Marion, Paquet et le jeune Deart Bajraktari. Kone sauvait l'honneur dans cette rencontre à oublier au plus vite.