Steve Dessart a vécu une semaine parfaite
Le joueur-entraîneur waremmien avait la banane et on le comprend. "Je ne dors jamais quand on perd. J’espère donc que je vais dormir quelques heures cette nuit, souriait celui qui a vécu une semaine positive à bien des égards.<
Publié le 21-03-2022 à 06h00
em> J’ai reçu mon brevet UEFA A en terminant major de ma promotion. C’est une grande fierté. Mais aujourd’hui, je suis surtout fier de mes joueurs, qui ont fait preuve d’abnégation et de jusqu’au-boutisme. Je leur avais dit avant le match que je ne voulais rien avoir à leur reprocher. Aujourd’hui, je n’ai rien à leur reprocher. Je retiendrai surtout la qualité de notre première mi-temps. Au niveau foot, on a surclassé Solières. Après, on savait que ça allait être compliqué en deuxième mi-temps. Physiquement, on a accusé un peu le coup. La première mi-temps était pour nous, la deuxième pour eux."
Après la quatrième défaite de rang de ses couleurs, Pascal Bairamjan se voulait sceptique quant à l'attitude de ses joueurs. Ou du moins certains. "Je suis vraiment déçu, car je n'aime pas jouer pour perdre. Je ne comprends donc pas comment des joueurs acceptent de perdre autant de fois." Le T1 soliérois fustigeait aussi le but encaissé. "Il s'est passé exactement la même chose à Givry. On ne se met pas devant le ballon (NDLR: pour casser le rythme d'un coup franc finalement rapidement joué)."
Invisible en première armure, Solières est sorti de sa torpeur après la pause. Mais pas suffisamment pour égaliser. "Cela reflète bien notre saison, on ne parvient pas à faire la différence dans nos moments forts", concluait un Pascal Bairamjan qui aura tiré les enseignements de cette défaite à l'heure où le club soliérois va commencer à se mettre à table avec ses joueurs.