Nicolas Lapierre: "On s’est cru trop beau"
Waremme battu est rejoint au classement par son vainqueur du jour. S’il n’y a pas encore péril en la demeure, il faudra rester vigilant.
Publié le 07-03-2022 à 14h45
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C'était évidemment la soupe à la grimace dans le clan waremmien à l'issue de la rencontre à Stockay. Quand une équipe encaisse trois buts, forcément, on se dit qu'il y a eu quelques approximations derrière. Pourtant, difficile de reprocher quoi que ce soit à Nicolas Lapierre qui a évolué au centre de la défense et qui se refusait à montrer du doigt l'un ou l'autre de ses partenaires. "C'est vrai, admettait-il, qu'on encaisse deux premiers buts sur des erreurs individuelles, des phases arrêtées où on ne suit pas son homme mais, malgré cela, notre première mi-temps était plutôt bonne. On était bien dans le match et on se créait des occasions au contraire de nos adversaires qui ne procédaient que par de longs ballons."
Paradoxalement, la mécanique des Stadistes s'est grippée quand Stockay a été réduit à dix. "On s'est vu trop beau, insistait Lapierre. On s'est dit qu'ils n'étaient plus qu'à dix et qu'on allait avoir plus facile mais ce ne fut pas du tout le cas. Et pourtant, à la mi-temps, j'avais prévenu. C'est un peu comme nous à Tubize la semaine précédente où nos adversaires ont aussi eu plus de mal quand nous nous sommes retrouvés à dix sauf que là, on a quand même pris trois buts!"
Le souci, c'est que non seulement les Waremmiens ne se sont plus créés d'occasions mais, qu'en outre, ils ont concédé deux coups de réparation. "Ils sont tous les deux parfaitement évitables, nous expliquait le numéro 27 des Wawas. Mon partenaire m'assure que, sur le premier penalty, il ne commet pas de faute mais le joueur adverse joue bien le coup. Le vrai problème, c'est que, sur cette phase, il n'y a pas de couverture. Quant au deuxième, il n'a pas porté à conséquence mais on peut difficilement le contester avec cette grosse poussée dans le dos."
Et voilà donc Waremme contraint d'à nouveau regarder dans son dos? "Je ne crois pas, nous contredisait notre interlocuteur. On est une équipe bizarre, il y a des jours avec et des jours sans mais je reste confiant car le groupe vit bien."