Eden Hazard et Romelu Lukaku dans la même galère

Dont la première est de trouver la solution pour sortir de cette situation inédite. Lukaku a débuté sur le banc trois de quatre derniers matchs de Chelsea, sans jouer la moindre minute dans deux d’entre eux. Du jamais-vu depuis… la saison 2011-2012, lorsqu’il avait 18 ans et venait de rejoindre les Blues depuis Anderlecht.

Idem pour Hazard qui n’avait plus autant connu le banc depuis sa première saison pro avec le Lille, à l’âge de 17 ans. Ses 28% de temps de jeu cette année sont même encore plus faibles qu’à ses débuts lillois (45%). Quant à Big Rom, il n’y a que lors de sa première saison à Anderlecht (61%) et ses débuts en Angleterre, avec Chelsea et West Brom (66%) qu’il a affiché un temps de jeu moyen aussi faible qu’actuellement (71%).

La situation est différente pour les deux amis. Thomas Tuchel ne parvient pas à exploiter les qualités de Romelu Lukaku alors que Carlo Ancelotti préfère aligner d’autres joueurs au même poste. Mais le constat est identique: il est difficile de leur donner tort.

Sans Lukaku, Chelsea s’est offert un petit carton à Burnley (0-4), avec un Kai Havertz (2 buts) libéré. Comme face à Lille (2-0), la Juventus (4-0), Norwich (7-0), Newcastle (0-3) ou encore Leicester City (0-3). En championnat, les Blues ont marqué 1,7 but de moyenne quand l’ancien Mauve a joué et 2,7 buts sans lui. Et ils n’ont jamais perdu.

Le Real Madrid n’a de son côté connu que des victoires en Liga (10) lorsqu’Eden Hazard est resté sur la touche. En tant que titulaire, il n’a en revanche gagné que 4 de ses 7 matchs. Le Brainois se voit coincé derrière Vinicius Junior, Rodrygo et Marco Asensio. Et ce n’est pas le très bon résultat de samedi contre la Real Sociedad (4-1), avec un but d’Asensio et un assist de Vinicius, qui inverseront cette tendance.

Pour les deux chouchous du public belge, l’inquiétude est donc grande. Encore plus pour Hazard qui, contrairement à Lukaku qui devrait entrer dans une sorte de tournante, n’a plus de vraie perspective devant lui.

En attendant un possible départ cet été, l’ancien Lillois aurait bien besoin d’une dose de confiance. Comme Big Rom. Et si Roberto Martinez décidait, malgré son souhait de ne prendre que des joueurs à moins de 50 sélections, de quand même les convoquer pour les deux matchs amicaux de fin mars?