Une égalisation à la 90’ qui pendait au nez des Marlovanais
Patrick Pratz a inscrit son 18e but dans ce championnat, mais Wanze a égalisé à la 90’. -
Publié le 02-03-2022 à 00h35
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Gagner pour se mettre définitivement à l’abri, tel était l’objectif de Marloie hier soir. Mais Wanze/Bas-Oha, lui, ne venait évidemment pas en touriste. Avec deux unités d’avance sur le premier descendant au coup d’envoi, les Hutois avaient encore bien plus besoin d’air que les Famennois.
La bande à Mercenier lance d’ailleurs les hostilités. Neerdael, à la retourne à la 6’, allume le premier pétard: il finit dans les grillages. Réveillé par cette alerte, Marloie entre dans le match. Au milieu du premier acte, Delvaux et Dehon, à distance, forcent tous deux Henrotte à plonger pour la photo.
L’avantage de Marloie au classement se traduit par une légère domination sur le terrain, mais les nombreux centres des hommes de Frédéric Jacquemart sont repoussés vaillamment par Henrotte et sa charnière centrale. Les Wanzois, qui repartent à 200 à l’heure en contre, menacent également la cage adverse, mais manquent, à l’instar de leur hôte, d’un zeste de précision dans l’avant-dernier geste. Juste avant la pause, Mohimont enchaîne une roulette à la Zidane avec une frappe sèche des 30 m, mais elle ne trouve pas le cadre. Score vierge au repos.
Dès le retour des vestiaires, Jamart oblige Desseille à se coucher. Marloie patauge un peu techniquement, sans que Wanze ne prenne l’ascendant pour autant. Le but d’ouverture tombe peu avant l’heure de jeu. Mayanga et Pratz, très discrets jusque-là, mettent à profit l’excellent travail de Paquay pour débloquer le marquoir (1-0). Les supporteurs locaux pensent alors que la 18e rose de l’ancien Couvinois dans ce championnat va mettre leurs protégés sur le velours.
Mais Wanze n’a pas dit son dernier mot. Les Liégeois se ruent vers l’avant, tandis que les hommes de Frédéric Jacquemart multiplient les touches de balle inutiles et semblent tomber dans la facilité, trop sûrs de leur fait. On sent, alors, que le but égalisateur leur pend au nez.
Les deux interventions coup sur coup de Desseille devant Mercenier et Jamart, à vingt minutes du terme, ressemblent à autant d’avertissements pour les Marlovanais.
Ces derniers penseront finalement conserver leur butin jusqu’au bout. C’était sans compte sur un coup franc de la dernière chance, botté par le gardien Henrotte, que Moulin exploitera à la manière d’un renard des surfaces.
Un point pour chaque équipe: un résultat finalement logique, mais qui n'arrange personne. M. Pn.