Hanicq chez les Loups du Rotonda Calcio

Alors que le club fagnard est toujours en lutte pour son maintien, Andry Hanicq lance sa carrière pro du côté de l’Italie.

Julien MARET

Publié le 26-02-2022 à 06h00

Andry Hanicq aura deux entraînements par jour en Italie. ©ÉdA – 501603482030

C'est l'info de la semaine du côté de Couvin-Mariembourg, avec le départ du jeune attaquant, Andry Hanicq, pour le sud de l'Italie. Plus précisément, du côté du Rotonda Calcio, club militant en série D (D4 italienne), à 3 h de route de Naples. "J'y ai passé des tests durant une quinzaine de jours, nous explique le jeune joueur de 19 ans. Je suis revenu quelques jours en Belgique et ils m'ont contacté pour dire qu'ils étaient intéressés par mes services pour la fin de saison. J'y retourne fin de semaine pour y signer le contrat."

Avec une possibilité de prolongation pour la saison prochaine. Une opportunité à l'étranger qu'Andry a voulu saisir mais qui amène son lot de décisions. "Je dois arrêter les cours, poursuit l'élève de 5e secondaire dans un sport études namurois. Et je suis triste également d'abandonner mes équipiers de Couvin, qui sont en pleine lutte pour le maintien. J'étais pleinement investi dans le club et je ne pars pas fâché contre eux mais l'opportunité s'est présentée via mon agent italien."

Une équipe pro

En arrivant au Rotonda, Andry jouera au même niveau que Couvin, en D4 national, mais avec une structure entièrement professionnelle. "Nous avons deux séances d'entraînement par jour, un staff médical complet, un cuisinier et nous sommes tous logés dans un même bâtiment, détaille-t-il. Nous sommes plusieurs joueurs étrangers (Français, Espagnol, Sénégalais notamment), et ils m'ont directement intégré. J'ai eu l'occasion de suivre une rencontre et le club bénéfice d'un beau groupe de supporters, les tifosis sont une source de motivation supplémentaire."

Le fait d'évoluer loin de sa famille, de ses amis n'effraie pas le jeune attaquant, qui coachait également les U7 fagnards. "Non, honnêtement, cela ne m'inquiète pas. Puis papa viendra voir des matches. Ce qui me fait plus peur, c'est la barrière de la langue, le coach donne la tactique en italien."

«Plus de visibilité qu’en Belgique»

Avec l'objectif que cette aventure à l'étranger soit payante, Andry Hanicq juge que c'est une excellente opportunité pour sa carrière. "Ici en Italie, j'aurai plus de visibilité qu'en restant en Belgique. Tant médiatiquement que d'un point de vue footballistique. J'avais des possibilités pour la saison prochaine, notamment en Belgique (Loyers et Flavion en P1 étaient intéressés) mais par rapport à l'Italie, il n'y a pas photo. Il fait actuellement 17/18 degrés avec un grand soleil. J'ai toujours rêvé de jouer en Espagne, où j'ai de la famille mais jouer dans la grande botte italienne, ça me convient aussi."

Au sein des "Loups" du Rotonda, il espère bien y marquer de son empreinte sa jeune carrière.