Les Merles remis les pieds sur terre

Cartes jaunes: Vander Cammen, Baudot; Diarra.

But: Scohy (0-1 66e).

NAMUR: Prévot; Eloy, Ghaddari (81e Zaatout), Vander Cammen, Toussaint; Baudot, Rosmolen, Dheur (68e Samouti), Lwangi, Valcke (75e Diallo), Pajaziti (68e Olojede).

BINCHE: Van Belle; Marchand, S. Wantiez, Mukota, Arslan (64e Scohy), Cagnina (82e Despontin), Brichant, G. Wantiez, Diarra, Yaman, Lespagne (88e Kalala).

Le stade communal avait attiré une belle chambrée malgré les conditions climatiques difficiles. Les Merles présentaient leur composition habituelle avec la présence du renfort hivernal, Olojede, sur le banc. La pression aurait dû peser sur les épaules hennuyères car les Binchois n’avaient plus le droit à l’erreur. Pourtant, les hommes de Jean-Louis D’Achille prennent directement les choses en mains profitant des approximations namuroises et de leur faiblesse dans les duels. Les défenses tiennent bien le choc de part et d’autre. Il faut attendre la demi-heure pour voir une tentative de lob visiteuse échouer près du poteau de Prévot.

Manque d’envie

Ce coup de semonce réveille un peu les Merles qui se procurent deux belles opportunités via Rosmolen et un envoi de Lwangi sur le poteau. Les Namurois reviennent avec de meilleures dispositions comme en témoigne l’envoi dangereux de Dheur à la 53e. Au moment où le leader semble enfin sortir de sa coquille, Scohy, à peine rentré au jeu, va doucher leurs espoirs d’un but plein de maîtrise.

Olivier Defresne procède de suite à plusieurs changements sans pour autant apporter un plus offensif. Un essai de Rosmolen sera le dernier fait d'armes namurois. Les Unionistes se sont fait surprendre une seconde fois par leur bête noire "Nous avons surtout été battus au niveau de l'envie", constatait, dépité, le capitaine namurois, Xavier Toussaint.