Excel Mouscron: "Waasland? Un match comme un autre pour moi", avoue Olivier Myny
S’il compte 92 matchs à Waasland, Olivier Myny ne connaît plus grand monde dans ce club. "Je suis focus sur Mouscron".
Publié le 05-02-2022 à 11h55
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La venue de Waasland (samedi 20h45) permettra à Lucas Ribeiro de retrouver le Canonnier le temps d'une soirée.
Mais ce ne seront pas les seules retrouvailles possibles. Olivier Myny va effectivement affronter un club où il a passé trois saisons et joué 92 rencontres. "Mais c'est un duel comme les autres pour moi. Il y a eu beaucoup de changements dans le club depuis mon départ. Je ne connais plus que trois ou quatre personnes dans l'encadrement. Et je n'ai joué qu'avec Tshimanga à OHL et Schrijvers. Cela ne fait plus grand monde. De toute façon, je suis un joueur de Mouscron maintenant, je ne me concentre que sur mon club".
«Tout va vite en D1B»
Face à leur public, de retour pour la 1re fois en 2022, les Hurlus auront à cœur de laver l'affront du premier duel de la saison (0-4). D'autant plus que les trois points semblent obligatoires pour pouvoir encore espérer la 2e place. "On joue à chaque fois pour les trois points. Dans cette D1B, tout peut aller très vite. Il y a quelques mois, on disait que Mouscron était fini. Maintenant, on parle de la place de barragiste. On doit continuer à tout donner à chaque match. On verra ce que cela donnera en fin de saison. Mais, même si on doit rester vigilant dans les deux sens, on veut continuer à regarder devant nous. On ne veut pas donner l'opportunité à ceux qui sont derrière nous de revenir dans le coup. Ok, on a perdu au RWDM. Mais ce n'est qu'un match après une belle série. Cela ne peut pas trotter dans nos têtes. On doit repartir du bon pied dès samedi".
En ce sens, les Mouscronnois ont appris une bonne nouvelle en recevant, en avance, leur salaire de janvier. "Cela fait forcément du bien. Ce n'était pas tous les jours facile de continuer à s'entraîner et à jouer avec la situation des derniers mois. Mais on regarde désormais tous dans la même direction. On doit tout donner à chaque match".
Pour traverser cette crise, Olivier Myny a pu compter sur ses proches. Comme son enfant né il y a une petite année: "C'est aussi pour cela que je me sens bien à Mouscron. C'est proche de chez moi et je peux le retrouver. Bon, il ne dort pas toujours la nuit mais cela va. Je gère la fatigue. Je sais faire une petite sieste avant qu'il revienne de la crèche", sourit le droitier.