Roberto Martinez restera bien jusqu'au Mondial malgré les avances d'Everton: "Il n'a pas fallu le convaincre"
Approché par son ancien club Everton pour succéder à Rafael Benitez, le sélectionneur de l’équipe nationale préfère rester fidèle.
Publié le 17-01-2022 à 17h58
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Dans dix mois, les Diables rouges seront au Qatar. Ils s’apprêteront à entamer l’un des plus importants rendez-vous de leur histoire. Avec Roberto Martinez à leur tête.
Déjà approché par Arsenal, Tottenham, Newcastle, Aston Villa et cité à Barcelone, l’entraîneur espagnol doit cette fois-ci refuser les avances d’Everton. La direction des Toffes a mis le nom de Martinez tout en haut de sa liste, pour remplacer Rafael Benitez, licencié ce dimanche.
Le deuxième club de Liverpool a même formulé une offre concrète ce lundi: un contrat intérimaire jusqu’à la fin de la saison, de manière à ce que l’Espagnol de 48 ans puisse cumuler ce nouveau poste avec ses fonctions actuelles en Belgique. Everton lui aurait aussi proposé que Thierry Henry l’accompagne en tant qu’adjoint, selon The Athletic.
Cette volonté du seizième classé de Premier League a eu le don de surprendre. C’est en effet Farhad Moshiri, l’actuel propriétaire d’Everton, qui a plaidé pour que Roberto Martinez s’en aille lorsqu’il était à la tête du club (2013-2016). L’homme d’affaires iranien l’avait remercié quelques semaines seulement après son rachat du club au printemps 2016. Il avait d’ailleurs dû débourser 12 millions d’euros pour mettre fin au contrat de l’Espagnol.
La hache de guerre entre les deux hommes serait à présent enterrée, mais les arguments de Moshiri n’ont pas été suffisants pour convaincre l’habitant de Waterloo. Concentré sur son objectif de Mondial 2022, Roberto Martinez ne souhaite en effet pas s’éparpiller et se lancer dans un projet de reconstruction dans un club à la dérive.
"Il n'est pas possible qu'il parte maintenant"
L’Union belge de football n’était dans tous les cas pas ouverte à l’idée que le sélectionneur tienne une double casquette, et encore moins qu’il s’en aille définitivement. “Nous avons été sollicités par Everton, mais Roberto restera chez nous jusqu’à la Coupe du monde au Qatar”, confie Peter Bossaert, le CEO de l’Union belge. “Il n’est pas possible qu’il parte maintenant. Nous n’avons pas dû le convaincre de rester, car Roberto veut réaliser son challenge et est pleinement concentré sur la Coupe du monde.”
Main dans la main, Martinez et la fédération veulent plutôt avancer sereinement jusqu’aux échéances du mois de mars, puis celles de la Ligue des nations en juin et en septembre qui mèneront rapidement vers le Qatar. Et peut-être au-delà.
“Mais il est trop tôt pour parler d’une prolongation de son contrat (Ndlr: qui arrive à échéance après le Mondial)”, poursuit Peter Bossaert. “L’objectif immédiat est la préparation à la Coupe du monde et la Ligue des Nations. Plus tard, on en parlera peut-être. Mais maintenant, c’est trop tôt.”
Quant à la direction d’Everton, elle se tournerait vers d’autres options. Dont celle de l’enfant du club Wayne Rooney, qui entraîne actuellement Derby County. Sky Sports avance aussi les noms de Frank Lampard et Rudi Garcia comme alternatives.
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