FOOTBALL| D3A: Un œuf à peler, une carotte à digérer pour les Tournaisiens
Tournai enregistre les retours de Pio et de leur capitaine Marvin Ivanof. Au bon moment pour retrouver le chemin du succès! FC Tournai - CS Braine : Samedi, 19 h
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Publié le 18-12-2021 à 06h00
Inexistants à l’aller, un peu cramés par la chaleur et dépassés face à la volonté brainoise, c’est cette fois aux Tournaisiens à montrer qui ils sont… Et le retour des guerriers tombe à pic!
Axel, déjà prêt à rejouer sans le moindre risque?
J’avoue que la rééducation s’est déroulée un peu vite. Je ne pensais jamais pouvoir rechausser les crampions avant la trêve mais dès le lundi après Tamines, j’ai fait de la salle ou une séance de kiné. Vu le nombre de blessés, il fallait être retapé au plus vite même si c’était une belle déchirure aux ischios. J’ai tout mis en place pour que la cicatrisation s’opère rapidement. Lors de la semaine qui a précédé Mons, je me suis entraîné individuellement sans rien ressentir tout comme au Tondreau lors de l’échauffement.
Rater deux matches d’affilée, on ne se souvient pas de la dernière fois que c’est arrivé…
Normal parce que c’est la première fois depuis que je suis à Tournai! C’est ma première blessure… Franchement, ça a fait beaucoup de bien de souffler un peu. Au boulot, j’ai réduit aussi. Je pense tout simplement que le corps a donné ses limites. Maintenant, mon entourage ne sera pas forcément d’accord car je suis infernal quand je ne joue pas!
Justement, un petit mot sur le match de samedi dernier dans la peau… d’entraîneur des gardiens, pour que vous puissiez être sur le banc?
Un match bizarre! Mons n’a pas montré grand-chose, à part les grosses occasions que Luis a sorties. Avant, on s’est encore fait piéger sur une erreur individuelle. Malo a vite été à court de souffle, les organismes ont souffert dans une partie sans grand rythme ni vraies possibilités. Heureusement que l’égalisation est arrivée sinon on aurait encore eu beaucoup de regrets. Pourtant, on a longtemps pensé qu’on allait se faire avoir, surtout avec les blessures d’Ivanof et Gianquinto. Je ne vous dis pas la tête du coach. Sur le banc, je me suis mis entre lui et les remplaçants et j’ai vécu mon match. Horrible de ne pas être sur le terrain et d’estimer l’une ou l’autre décision litigieuse sans pouvoir réagir.
Quand Axel Pio n’est pas là, l’équipe manque de caractère. Ce n’est pas un hasard!
C’est marrant que vous disiez ça. En revenant aux entraînements après le match à Aische, quelques équipiers m’ont dit que c’était un match idéal pour moi. Dommage qu’il n’y ait pas plus de leaders de caractère dans l’équipe. J’essaie d’encourager et de remonter les gens qui sont dans le trou. Toujours positivement! On a déjà remarqué également que si Marvin ou moi sommes un peu moins bien, alors l’équipe baisse de régime. C’est ce que l’on essaie d’expliquer à chacun dans le groupe. Tout le monde doit être au maximum pour pousser l’équipe.
Une petite victoire ce soir, ce serait idéal avant de souffler…
Exactement. On va tout faire pour et inspirons-nous de ce qui a été fait à Mons: s’il faut faire le gros dos, on le fera, dans un match qui ne s’annonce vraiment pas simple. On sera revanchards après la belle carotte qu’on a prise à l’aller… Jérémy Descarpentries n’a pas oublié non plus la petite chanson brainoise: «Et un, et deux, et trois zéro!»
Un bilan du premier tour?
Plus positif que l’inverse: on a très bien commencé le championnat, accrochant les grosses cylindrées tout en perdant de bêtes points à l’extérieur par manque de maturité. Un nombre énorme de blessures qui a fait chuter la concurrence. Le top cinq est encore accessible malgré la petite avance des leaders.
Comment un kiné comme vous explique-t-il le nombre de blessés dans le noyau?
Une préparation trop courte. On aurait dû reprendre lors du mois de juin, comme les provinciales. En août, on était prêt à jouer dix ou onze matches pas plus. Les organismes ne sont pas extensibles.