Jean-Michel Ummels à Aywaille, René Ernst sera son adjoint: "J'avais dit que je reviendrais"
Jean-Michel Ummels est de retour dans un club qu’il connaît bien, à Aywaille; prêt à relever le défi.
Publié le 18-11-2021 à 20h08
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Cette fois, l'histoire est bien finie pour Patrick Fabbri sur le petit banc d'Aywaille. Avant l'entame de la saison, le T1 évoquait le top 5 et de sérieuses ambitions pour le club. Au lieu de cela, tout l'inverse : le flop 5. Une 14e place qui fait bien mal après 12 journées de championnat. "Neuf défaites en douze matchs, cela devenait de trop, constate Philippe Dodrimont, le président aqualien. Nous avons évoqué la situation avec le coach et nous étions d'accord sur le fait qu'il fallait créer un choc psychologique."
C'est donc une décision de commun accord qui est intervenue entre la direction et le T1, qui avait toujours été soutenu jusqu'à présent. Et c'est Jean-Michel Ummels qui a été choisi pour lui succéder. L'ancien coach de Dison, Weywertz et de Pontisse (en début de saison) aura donc la lourde tâche d'aider Aywaille à sortir la tête de l'eau. "Il connaît notre club pour y avoir joué. Je suis à 100 % derrière lui pour que tout se passe bien. Il a donné son premier entraînement ce jeudi et en donnera encore un samedi avant le match de dimanche."
Avec René Ernst comme adjoint
Patrick Fabbri restera quant à lui actif à la Porallée. "Je souhaite qu'il reste chez nous dans d'autres fonctions (NdlR : manager sportif). Ce qui est certain, c'est qu'il ne sera pas la belle-mère de Jean-Michel Ummels (sic)."
Le nouveau T1 n'arrive pas seul dans son ancien club puisque René Ernst l'accompagne. "C'était une des conditions : avoir cet adjoint de qualité qui est aussi mon ami", dit Jean-Michel Ummels, heureux que Patrick Fabbri reste au club. "C'est le top. Je l'apprécie beaucoup, nous avons toujours parlé franchement. Il veut jouer et faire jouer, comme moi. La situation est évidemment différente de celle d'un début de saison mais il y a tout pour que ça fonctionne. Après, nous verrons…"
Quelques semaines à peine après avoir quitté Pontisse, le coach est satisfait que l'on fasse déjà appel à lui. "J'avais un peu regardé où je pourrais rebondir. Aucun challenge ne me tentait vraiment dans la province, à part Aywaille où je savais que la situation était un peu délicate. Malheureusement, dans ces cas-là, c'est souvent le coach qui paie. Si on faisait appel à moi, je réfléchirais à la question. Le président m'a contacté mercredi, on s'est vu dans la foulée. Je suis maintenant dans un club auquel j'adhère totalement. J'avais dit que je reviendrais un jour, c'était le bon moment. J'ai tout de même joué une grande partie de ma carrière dans cette région, que j'aime assez bien. Je sais que je vais revoir des gens que j'apprécie et qui m'apprécient aussi", déclare le mentor, qui espère parvenir à relever le défi.