Ces Gouvyons-là ont de sacrées ressources
Dans les cordes à 2-0, puis relancés par un auto-goal, les Gouvyons ont montré énormément d’envie et empoché un point mérité chez des Habaysiens qui ont déjà vécu un scénario semblable. Habay - Gouvy : 2 - 2
Publié le 15-11-2021 à 06h00
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HABAY: Reichert; Reyter, Ansion, R. Grevisse, Gillet; Brevers, Raboteur, Copette; Herman (74', Hotua), Molinari, N'Diaye (12', Molnar)
GOUVY: Scheid; Devillet (16', Renquin; 69', Therer), Mara Kissima, Georis, De Sousa (74', Andrianne); Grandjean, Burton, Delvaux; Geurde, Joseph, Schmitz (89', Zitella).
Arbitre: Q. Richard.
Assistance: 130.
Cartes jaunes: Brevers, Reyter, Herman, Ansion, Molnar, Scheid, Delvaux, Joseph, Renquin.
Carte rouge: Copette (93', 2 CJ).
Buts: Herman (15', 1-0), Molinari (32', 2-0), Reyter (42', csc 2-1), Delvaux (66', 2-2).
Note du match: 6.
15', sur un corner en faveur de Gouvy, Reichert détourne superbement le heading de Schmitz. Sur le contre, Molnar, à peine entré, déborde à droite et centre parfaitement pour Herman (1-0).
32', côté gauche cette fois, Molnar déborde encore et trouve cette fois Molinari devant le but (2-0).
42', sur un corner rentrant de Delvaux, Reichert, gêné par Burton, ne peut intervenir et Reyter, surpris, voit le ballon rebondir malencontreusement sur son front (2-1).
66', sur un coup franc aux 20 m, la frappe parfaite de Delvaux surmonte le mur et file au ras du montant (2-2).
93', pour des propos grossiers envers l'arbitre au coup de sifflet final, Copette écope d'une 2e carte jaune.
Les Habaysiens n’ont manifestement pas retenu la leçon. Un mois à peine après avoir galvaudé un avantage de deux buts contre Huy, ils ont remis le couvert ce dimanche. Et selon un scénario assez semblable: un but concédé à l’approche du repos et une gestion (très) compliquée des événements ensuite, au point de concéder une égalisation indiscutable.
Les hommes de Christophe Bertels, comme les Hutois avant eux, n’ont en effet pas volé leur point, arraché au prix d’un enthousiasme qui mérite tous les éloges. Combien d’équipes en effet, à ce point décimées, distancées au classement et malmenées sur la pelouse, auraient rendu les armes dans ces conditions? Beaucoup sans doute. Mais pas ce Gouvy admirable de courage, oiseau tout désigné, en début de saison, pour les chats les plus affamés de la série, mais encore capable de voler malgré les coups durs et les revers frustrants (7 sur 8 par le plus petit écart).
Rien pourtant, ou presque, ne laissait présager un tel scénario après 35 minutes. Les Habaysiens jouaient vite et bien, faisaient mal sur leurs changements de rythme et avaient à peine eu le temps de se demander si la sortie rapide de N’Diaye allait leur être préjudiciable que déjà ils menaient 2-0. Grâce à deux services précis de Greg Molnar, entré pour doubler l’avant-centre local.
Le CSC qui change tout
Mais un auto-goal de Reyter – sur un coup de coin rentrant de Delvaux qui avait déjà failli amener un but de Schmitz – allait tout changer. Transfigurés et nettement plus compacts après le repos, les Gouvyons offraient une leçon d’engagement à leurs hôtes et multipliaient les duels gagnants. Tandis que Raboteur et Copette avaient fait la loi au premier acte, Burton et Delvaux dictaient à leur tour la manœuvre. Et c’est méritoirement que le médian gaucher des Nordistes égalisait sur un modèle de coup franc tandis que De Sousa et Joseph inquiétaient aussi Reichert par des essais aux 20 m.
Les Habaysiens, eux, davantage occupés à contester les décisions arbitrales (lire ci-contre) qu’à meubler les espaces qu’ils abandonnaient entre les lignes, allaient devoir attendre l’ultime quart d’heure pour retrouver des couleurs. Copette et Molnar sollicitaient alors Scheid par des envois appuyés tandis que Burton repoussait une frappe du même Molnar qui partait bien. Mais c’était sans doute trop peu pour revendiquer davantage et éviter ce sentiment de s’être véritablement sabordés. Et d’avoir ainsi manqué l’occasion d’intégrer le top 5.
Trois matches sans revers
Les Gouvyons, eux, ne pourront affirmer qu’ils ont réussi une belle opération avec ce partage, mais il leur permet d’accroître leur capital-confiance. D’autant que, mine de rien, les voilà désormais nantis d’une série de trois rencontres sans revers (Onhaye, Wanze, Habay).