Émilien Fransquet: «Un match à oublier au plus vite»
Émilien Fransquet, l’arrière gauche stockali, éprouvait maintes difficultés à digérer la défaite à Waremme après une superbe série de 15/15.
Publié le 26-10-2021 à 06h00
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C'est un garçon abattu qui ne trouvait pas spécialement les mots pour analyser la défaite des siens. «Ce que je peux dire à tête reposée, c'est que c'est un match à oublier le plus vite possible, assure-t-il. Je ne comprends toujours pas ce but encaissé après seulement une minute de jeu.» Mais bon, il ne fallait pas crier au loup pour se faire peur. Il restait tout de même 89 minutes voire plus pour revenir au score et peut-être l'emporter. «La manière était catastrophique, martèle cet employé en logistique. Je n'ai vraiment pas reconnu l'équipe. Mis à part l'opportunité de Sahuké aux environs de la 25e minute, je n'ai rien vu.»
Évidemment lorsque l'on sort de cinq victoires d'affilée, il n'est jamais facile d'accepter la défaite. «Ok mais ne rien proposer est illogique. Je n'ai pas constaté un une-deux, ni une frappe au but digne de ce nom, râle l'ex-Warnantois. Nous allons devoir nous remobiliser durant la semaine pour accueillir une équipe de Hamoir qui carbure en ce moment. C'est peut-être l'occasion de recommencer une série comme nous venons de connaître. Je suis curieux d'entendre l'analyse du coach lors de l'entraînement de mardi.»
Bien souvent des défaites qui font mal permettent de rebondir et surtout de se remettre en question. «C'est certain que le groupe est dans l'obligation de réagir. Évidemment, nous n'avons pas encore su aligner une équipe type vu les blessures qui se succèdent. Moi-même, j'ai aussi souffert de quelques bobos par ci, par là, mais je touche du bois, j'ai pu prester l'entièreté des rencontres jusqu'à présent.» Stockay, huitième, n'est jamais qu'à trois unités de Ganshoren, quatrième. «Exact, notre objectif du début de saison était de figurer dans le Top 6. Mais notre entame de campagne catastrophique avec un point sur douze a quelque peu changé la donne. Toutefois, j'ai confiance. Depuis que je joue au football, j'ai toujours connu des équipes qui évoluaient dans le haut du tableau.» Ben voilà, le grigri de Stockay.