FOOTBALL| «Personne ne peut nous voler à domicile» , assure Alan Gyde du RFC Tournai
Retrouver son cocon, c’est si trognon! Dans son giron, Tournai ne visera qu’une giga fête à la maison… En gardant la raison! FC Tournai - Gosselies : Samedi, 20 h
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Publié le 09-10-2021 à 06h00
Les chiffres bruts ne devraient laisser place à aucun suspense mais la réalité du terrain sera tout autre avec des Casseroles revigorées depuis la quête du premier point face à Saint-Ghislain. Alan Gyde – dernier forfait – insiste sur l'importance de rester maître chez soi. «Après un contact à l'entraînement, mon genou a craqué. J'ai craint une rupture des ligaments mais on s'oriente plutôt vers une petite entorse; ça me promet quelques semaines d'arrêt.» Il passait une IRM ce vendredi soir…
Alan, 19 ans, petit nouveau au sein l’équipe et vous avez tout joué. Une surprise?
Oui et non! J’avais envie de prouver en arrivant. Je pense avoir fait de bons matches de préparation car j’étais fit. Je ne me suis quasi pas arrêté; deux semaines à peine avec Mouscron avant de rejoindre Tournai. Je savais aussi à quoi m’attendre – je joue en Belgique depuis longtemps – j’espère que le club me servira de relance. Tout ce que je veux, c’est jouer, prendre de la confiance et de l’expérience.
Comment êtes-vous arrivé au stade Luc Varenne?
Grâce à Eddy Callaert qui m’a lancé en U16 à Mouscron. J’ai fait des apparitions en réserve avec Bernd Storck et un amical face à Zulte Waregem. Je pensais faire partie du projet mouscronnois mais quand le club a été repris par le LOSC, la donne a alors changé. J’ai joué de malchance.
Onze points sur dix-huit, c’est le juste total pour l’équipe?
On mérite mieux. Deux points de plus à mon avis, ceux que l’on a perdus à Pont-à-Celles où on nous a refusé au minimum un péno. Lors des deux matches à l’extérieur, on s’est heurtés à des conditions météo assez dantesques: la canicule à Braine et les trombes d’eau samedi dernier. À domicile, on ne laissera personne nous prendre des points. On est costauds mentalement.
Débarquera Gosselies, lanterne rouge, qui vient d’arracher son premier point face au leader…
Tous les matches seront compliqués mais la seule chose qui peut nous faire peur, c’est nous-mêmes. On doit être exigeants. Je respecte totalement l’adversaire mais si on est efficaces et solidaires, ça doit passer ce samedi soir!
Même si elle est nouvelle, on sent l’équipe très paisible. Le peu de cartes pris depuis six matches le prouve…
C’est clair. Une preuve: même si quelqu’un ne joue pas, il ne ruera pas dans les brancards, la concurrence fonctionne à plein régime. On s’entend très bien, c’est comme une famille dans laquelle tout le monde pense foot. Dans les vestiaires, Pio et Ivanof nous recadrent quand c’est nécessaire pour nous remettre dans le droit chemin. Quand il faut dire les choses, c’est important.
Un mot sur le coach… Vous le connaissiez avant d’arriver?
Pas du tout! Le courant est tout de suite passé, il m’a mis en confiance, on s’est directement bien entendus. C’est un entraîneur qui se montre très exigeant mais il le faut car on joue comme on s’entraîne…
Contre le Pays Vert et Pont-à-Celles, vous vous êtes procuré des occasions sans concrétiser. Il ne faudra pas commettre la même erreur ce soir…
Aux attaquants de se mettre en confiance même si je pense que le suci ne vient pas de là. Il faut simplement se montrer plus réalistes et réussir à claquer le but quand il le faut.
Un avis sur le niveau de la D3?
Difficile à dire: on peut gagner un match sans jouer au football ou jouer au ballon et en perdre un. Chaque équipe a ses propres caractéristiques, joue avec ses qualités. Quand Stockel est venu chez nous, il était dernier mais a très bien joué. À Braine, l’équipe locale n’a pas joué au foot mais nous a mis trois goals.