Excel Mouscron: Lucas Ribeiro, l’ambianceur du vestiaire, veut apporter plus
L’offensif espère rapidement traduire son activité en but ou en assist. Afin de pousser le groupe vers la victoire.
Publié le 09-09-2021 à 20h17
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Même sans connaître ses origines, il ne faut pas longtemps pour se rendre compte que Lucas Ribeiro est Brésilien tant le sourire lui colle aux lèvres. Ce n'est pas un hasard s'il a rapidement pris le rôle d'ambianceur dans le vestiaire. «Je ne suis pas le seul, sourit le Carolo. Mais c'est vrai que j'aime rire et faire des blagues. C'est important d'avoir une bonne ambiance dans le groupe. Je me sens très bien à Mouscron. Tout le monde est venu me parler d'entrée et j'ai retrouvé plusieurs anciens de Charleroi». Cette bonne intégration, Lucas Ribeiro l'a démontrée avec des prestations encourageantes. «Je sors d'une bonne préparation. Je me sens un autre Lucas que l'année passée au RWDM. Cela avait été une saison difficile car je n'avais pas su m'entraîner pendant de longs mois suite aux soucis à Virton. J'ai dû travailler seul pendant plusieurs semaines. Ce n'était pas idéal. Ici, je me sens très bien. À Molenbeek, j'étais bien dans les dribbles et les efforts. C'est dommage d'avoir pris cette rouge. C'est la première de ma carrière. J'ai pleuré dans le vestiaire car ça m'a fait mal. Je m'en voulais de laisser mes coéquipiers à dix.
Contre Waasland, cela a été un match plus compliqué. On a poussé en 2e mais sans réussite».
Une saine concurrence
Décisif à Virton, où il avait scoré quatre fois en 8 matchs, le Brésilien espère l'être rapidement sous ses nouvelles couleurs. Pour le bien du collectif avant tout. «Il est important que l'on gagne au plus vite des matchs pour se sortir de notre situation actuelle. Cela passera par notre collectif. De mon côté, comme tout attaquant, je vais essayer de mettre le plus de buts et d'offrir le plus d'assists. Mais le plus important, je le répète, c'est de gagner au plus vite. Si c'est grâce à des actions individuelles de ma part, tant mieux».
La fin du mercato a amené un surplus de concurrence au REM. Ce qui ne dérange absolument pas l'offensif. «C'est important d'avoir de la concurrence dans un groupe et que chacun se batte pour sa place. D'autant plus que tout se passe dans la bonne humeur. C'est pour le coach que c'est plus difficile. Il va avoir mal au crâne», plaisante Ribeiro.
Mais c’est là un casse-tête que tout entraîneur préfère avoir.