Teddy Chevalier veut réussir à l’Excel Mouscron: «Si je ne marque pas, je ne dors pas»
Teddy Chevalier espère que ses buts permettront à l’Excel de remonter au classement. Sa mentalité fera du bien.
Publié le 01-09-2021 à 17h59
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À quelques heures de la clôture du mercato, l'Excel Mouscron a frappé un fameux coup en attirant Teddy Chevalier. L'attaquant était pourtant titulaire à Courtrai lors des six premiers matchs de Pro League. Il avait même trouvé le chemin des filets contre Seraing et Genk. Le choix de carrière du Valenciennois peut surprendre. Mais il s'en explique. «Beaucoup sont étonnés par mon arrivée à Mouscron. Même le coach se demandait ce qui pouvait m'attirer quand on lui a parlé de moi. Mais je suis comme ça! Après plusieurs années à Courtrai, à 34 ans, j'avais envie de découvrir autre chose. Je pouvais encore facilement jouer trois ans en D1. Malgré mon âge, les données GPS prouvent que je suis encore en bonne forme. Mais j'avais besoin d'un nouveau challenge».
«Je ne gagnerai pas des matchs tout seul»
Si le transfert s'est conclu en dernière minute, les premiers contacts entre le buteur et le matricule 216 datent de nombreuses semaines. Tout a commencé par l'entremise de Christophe Lepoint, l'ancien coéquipier de Chevalier chez les Kerels. «Pendant que j'étais en vacances, il m'a demandé si je pouvais être intéressé par une aventure à Mouscron. J'ai dit pourquoi pas. J'ai ensuite eu des contacts avec le club. On a discuté pendant plusieurs semaines. Et je dois remercier Mouscron qui a fait un gros effort pour m'accueillir. Puis, l'envie de remonter au plus vite en Pro League m'a motivé. Je suis vraiment heureux d'être ici. J'espère que mon expérience pourra aider le groupe à remonter au plus vite au classement».
En trois rencontres, le matricule 216 n'a toujours pas trouvé le chemin des filets de plein jeu. Le Français est donc attendu comme le messie. De quoi lui mettre une pression supplémentaire sur les épaules? « La pression, je me la mets seul. Que je joue à Lens, Courtrai ou Mouscron. Les buts, c'est mon adrénaline. Quand je ne marque pas, je ne dors pas le soir tellement je suis énervé. Ensuite, je travaille encore plus à l'entraînement pour scorer. Et quand j'ai trouvé le chemin des filets, je mets les bouchées doubles en semaine car j'ai envie de retrouver cette sensation le week-end suivant. Je suis comme ça. Mais d'un autre côté, je ne vais pas pouvoir changer la situation tout seul. Ce n'est pas parce que j'arrive que l'on va gagner les matchs du jour au lendemain. Cela passera par le collectif. Pour planter des roses, j'aurai besoin de bons ballons. C'est grâce à l'équipe que l'on fera la différence. Si je ne marque que cinq fois et qu'on monte, cela me va. Je préfère ça plutôt que marque 25 fois et descendre»
Avec la trêve internationale, Teddy Chevalier devra patienter dix jours avant de porter officiellement sa nouvelle tunique. « J'aurai préféré enchaîner tout de suite, reconnaît l'attaquant. Car je suis un mec qui aime le jeu. Vous savez, le football est un langage universel. Les automatismes s'attrapent sur le terrain. Mais on doit faire avec. On va profiter de ces dix jours pour travailler dur afin d'aller chercher notre première victoire à Deinze. On est quasiment obligé de faire un résultat pour tourner le bouton. On sait qu'il nous reste beaucoup de travail. On a pas mal de choses à corriger. Mais j'ai également confiance dans le groupe. On a une bonne équipe avec des joueurs expérimentés qui sont prêts à prendre leurs responsabilités»