FOOTBALL| François Dubois du Pays Vert: «La mentalité est restée, la concurrence est arrivée»
Préfacer la saison, ça passait aussi par le capitaine de l’équipe. «Allô, François Dubois, tout va bien?»
Publié le 26-08-2021 à 06h00
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On ne compte plus les années passées sous les couleurs d’Ostiches puis du Pays Vert pour François Dubois qui voit les saisons, les divisions, les coaches et les équipiers défiler tout en gardant sa place d’arrière gauche et son brassard de capitaine.
François, on y est bientôt; dans trois jours, enfin, on rejoue en championnat. Avec quel état d’esprit au Pays Vert?
Avec impatience. On a hâte de repartir tout en sachant que ce sera une saison particulière, longue et usante de par le fait qu’on a été longtemps à l’arrêt. Des choses changent, comme ces cinq changements autorisés. Celui qui arrivera à les utiliser à bon escient saura faire basculer un match.
Ce qui change aussi, c’est ce mercato plus agité que d’habitude à Ath…
Quatre ou cinq départs pour sept ou huit arrivées, c'est inhabituel en effet. On n'est jamais heureux de voir partir des copains (NDLR: les Mercier, Ramser, Pieraert, Thulier) mais le foot est ainsi fait… On est déçu d'un côté et content de l'autre car les nouveaux venus se sont vite intégrés. Les entendre affirmer qu'ils n'ont jamais connu une ambiance pareille dans leurs clubs précédents, ça fait plaisir et prouve que l'on n'a pas changé au Pays Vert. Que la mentalité restera notre force! On a juste ajouté de la concurrence sur le plan du foot.
Le Pays Vert est-il devenu plus fort?
Oui, je le pense. Sur papier, on a plus de possibilités en tout cas. Il faudra le confirmer sur le terrain en transformant cette concurrence en élément positif. Gérer les déceptions et frustrations car il y en aura. Jusqu’ici, il n’y a pas de souci car tout le monde a eu sa chance en juillet et août.
Que retenir de la préparation?
Qu’on a été plus constant qu’il y a un an en gagnant contre nos adversaires plus faibles. Sauf Molenbaix qui nous a mis la fessée. Mais ça nous a permis de rebondir et de livrer trois jours plus tard un très bon match en Coupe face à Waremme. Seule la victoire a manqué. Dommage, ça nous aurait permis d’aller au Lyra, jouer devant plus de 1000 personnes et permettre au club une petite rentrée d’argent vu les recettes partagées.
Le sentiment est donc positif?
On a connu une bonne prépa. On a testé des systèmes différents: 3-5-2 et 4-3-3. On est prêt, je pense. Pour viser quoi? Vu les armadas annoncées, pas les cinq-six premières places car avec Namur, Mons, Schaerbeek, Tamines et Tournai, il y a plus fort que nous. Mais c’est motivant de se mesurer à des joueurs qui ont évolué plus haut lors de leur carrière.
Vous parlez de Tournai, le voisin…
Quentin Pieraert me donne des nouvelles régulièrement. C’est un ami de longue date. Tournai fait du Tournai en recomposant un noyau sur le tard mais ça tiendra la route, c’est sûr.