Vente du stade des Bas-Prés: une décision vivement taclée

La future acquisition du stade de l’UR Namur par le BEP, qui souhaite y créer un parking, a suscité l’émoi au sein des supporters. Les opposants politiques se sont eux aussi essuyé les crampons.

Bertrand Lani
Vente du stade des Bas-Prés: une décision vivement taclée
L’ambiance des Bas-Prés manque aux supporters de l’UR Namur en cette période de distanciation physique… Elle manquera encore plus à l’avenir lorsque le stade sera vendu au BEP. ©ÉdA – 501235924190

Les jours du stade des Bas Près sont donc comptés à Salzinnes. Le Conseil communal a validé, mardi soir, la revente du site au BEP qui, à terme, y créera un nouveau parking en extension du palais des Expositions. Montant de la transaction évoqué par le bourgmestre Maxime Prévot dans nos colonnes: aux alentours de 500 000€, pour autant que le terrain ne doive pas faire l'objet d'une phase de dépollution préalable à la revente. Les Merles doivent déménager vers le stade de l'Adeps à Jambes, à l'horizon 2022. Contre le gré de nombreux supporters et autres usagers des infrastructures salzinnoises. Le mécontentement est manifeste aussi autour de la table du conseil communal. Pour Fabian Martin, la décision dépasse le simple cadre footballistique. «On a une nouvelle illustration de la politique de déconstruction menée par la Ville en matière sportive, dit le chef de file des socialistes. À Salzinnes, d'autres infrastructures ont subi le même sort. Il ne reste que Tabora… qui est overbooké. On ne tient pas compte des besoins réels des gens, de ces jeunes qui ne se déplaceront pas jusqu'à Jambes pour faire du foot. À Namur, c'est l'économique qui gagne toujours.»

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