Maxime Paquet repart à zéro avec Braine

Un an après avoir quitté le club car il n’entrait plus dans les plans de Thierry Blindenbergh, le défenseur revient au stade Gaston Reiff.

Maxime Paquet (en bleu) sous le maillot du RCS brainois. Une image que l’on reverra la saison prochaine. ©ÉdA

Olivier Talmas

Publié le 17-02-2021 à 07h02

Pour la deuxième fois en trois ans, Maxime Paquet a décidé de rejoindre le RCS Brainois. «On va dire que le contact avec Henri (NDLR: Pensis, le directeur sportif) s'est refait naturellement après le départ de Thierry Blindenbergh. Celui-ci avait pris quelques joueurs avec lui après son arrivée à Braine et il a décidé de ne pas me mettre dans son noyau cette année. Je restais pourtant sur trois, quatre bons matches en fin de saison dernière, mais j'ai été sorti du groupe sans raison. Le même sort qu'a connu un garçon comme Mohamed Zeroual. Je ne comprenais pas certains choix, je sentais que le vent tournait et j'ai décidé de partir.»

Le défenseur de 23 ans est donc retourné à Genappe pour un deuxième passage. «J'ai été formé à Charleroi et Tubize chez les jeunes. En équipe première, j'ai évolué à La Louvière Centre en D3 avec Dante Brogno, Châtelet en D2, Namur et Braine en D3, et Genappe.»

Pourquoi revenir à Braine? «Henri m'a rappelé lorsque le départ de l'entraîneur a été acté. Avec un nouveau coach, les compteurs seront remis à zéro. Pour moi, c'est aussi l'occasion de retrouver la D3, qui est quand même d'un autre niveau que la P1, et je préfère justement évoluer à un niveau supérieur. Mon objectif est simple: avoir un maximum de temps de jeu et retrouver le haut niveau comme je l'ai connu chez les jeunes. Et puis, en voyant les transferts et la qualité de jeu qu'on devrait atteindre, on peut faire quelque chose de bien avec Braine.»

Habitant à Ransart et étudiant en dernière année d'éducation physique à Nivelles, Maxime Paquet a confiance dans le futur noyau des Jaune et Bleu. «Le club est occupé à rajeunir un peu les cadres avec des transferts qui ne sont pas vieux, et ça ne peut pas faire de tort. Malgré les départs de Patureau, Maeyens ou Coquelle, je connais encore une bonne partie du noyau.»

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