Deglas va rebondir à Wanze/Bas-Oha
Non conservé par Hamoir, le défenseur de 22 ans revient à Wanze/Bas-Oha, là où il a été en partie formé.
Publié le 28-01-2021 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/6U4SHTURS5DVPHWT627UXUNXSE.jpg)
Il y a des histoires qui sont faites pour être racontées. Celle qui lie Jonathan Deglas à Jean-Yves Mercenier fait partie de celles-ci. À ses débuts à Bas-Oha – le club s’appelait encore comme ça à l’époque – le fils de Harold évolue sous les ordres de «Jean», alors encore au début de sa carrière.
Près de quinze ans plus tard, alors que l'un et l'autre ont tracé leur retour entre-temps, les deux hommes vont se retrouver car le défenseur, qui n'a pas été conservé par Hamoir, s'est engagé avec les Mosans, dont l'entraîneur n'est autre que Jean-Yves Mercenier, pour la saison prochaine. «Hamoir ne comptait plus sur moi, mais j'avais déjà annoncé que j'avais l'intention de partir, explique celui qui aura passé trois saisons en bordure du Néblon. Je voulais avoir du temps de jeu autre part donc nous nous sommes vite entendus. Il est temps que je me montre, ce qui n'a pas toujours été possible à Hamoir. J'ai alors envoyé un petit message à Jean-Yves et il m'a très vite recontacté car mon profil l'intéressait.»
Capable d'évoluer en défense centrale comme au back, ce gaillard d'1m84 débarque ainsi dans un club où il se sent quasi comme chez lui. «Je garde d'ailleurs un super souvenir de mes années à Bas-Oha, abonde Jonathan Deglas. Je me rappelle qu'on avait gagné notamment la Sterchele Cup alors que Jean-Yves était notre entraîneur. J'ai aussi décroché l'un ou l'autre titre de champion. Je me suis toujours bien senti là-bas, c'était une belle époque. C'est dans ce club que j'ai tout appris ou presque.»
Passé ensuite également par Seraing, où il a effectué ses premiers pas chez les seniors, le joueur de 22 ans a désormais envie de gratter un maximum de temps de jeu dans un noyau où il connaît une grande majorité des joueurs. «C'est vraiment ça, je veux me faire une place chez les seniors. Et ce, peu importe le poste où j'évoluerai car je me sens aussi bien sur un côté que dans l'axe de la défense, insiste-t-il. Une chose est sûre, je n'ai pas peur d'aller au duel, j'aime les contacts. La technique n'est pas mon point fort (rires). Par contre, j'ai un assez bon jeu long. Si j'évolue au back, j'aurais bien évidemment tendance être plus offensif qu'en tant que défenseur central.»
Et s’il était là le remplaçant naturel, en défense centrale, de Michaël Freson, qui va ranger les crampons pour enfiler le costume de T2 d’ici quelques mois?