Plusieurs présidents ont passé la main

À commencer par Hamoir, où Nicola Finocchio, annonce, au début du mois de février, son retrait en fin de saison, la faute à des soucis de santé. Après un gros mois d'incertitude, Thierry Vincent prend finalement son relais et évite ainsi au club condrusien de recommencer en P4, tout au bas de l'échelle.

Quelques semaines plus tard, alors que le coronavirus s'est invité dans nos vies, la saison de football s'est arrêtée et voit, dans un premier temps, Huy relégué en P1. Ce qui provoque le départ de José Lardot, qui ne voulait pas aider le club s'il évoluait en provinciales, vers Solières le 30 mars… où il devient président à la fin du mois de juin en lieu et place de Jean-Paul Remacle.

À la mi-avril, c'est au tour de Chistian Mathot, président de Huy depuis un peu moins de quatre ans, de plier bagage. L'homme de 77 ans se dit fatigué et a «envie de faire autre chose.» Depuis lors, le cercle mosan évolue sans président officiel, même si Florian Rorive, qui était vice-président, occupe le poste en attendant l'intronisation de Christophe Coulée.

Enfin, n'oublions pas non plus Hannut qui, après plusieurs mois de recherches à la suite du départ de Joël Triffaux, s'est enfin trouvé un nouveau président en la personne de David Bemelmans, ancien homme fort de Strée.

Quatre de nos clubs les plus emblématiques qui se dotent d’un nouveau président en une seule et même année, c’est du jamais vu ou presque.