Le RFC Huy a entamé un nouveau chapitre de son histoire
Tout comme son club, Florian Rorive a vécu une année 2020 riche en rebondissements, mais qui a permis au RFC Huy de se réinventer.
Publié le 26-12-2020 à 06h00
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Les vacances de Noël viennent de commencer et Florian Rorive peut enfin un peu souffler. Entre son poste de président du conseil d'administration du CHRH, son métier de professeur d'histoire et la gestion quotidienne du RFC Huy, dont il est le président par intérim, le jeune homme de 24 ans n'a pas le temps de chômer. «J'ai toujours été comme ça, sourit-il. Depuis que je suis petit, j'ai besoin d'être occupé en permanence. Je suis continuellement dans des réunions, présent au football, en ville, je vais aux événements. Pour moi, qui adore le contact social, cette période est d'ailleurs difficile à vivre.»
Mais elle lui aura au moins permis de se concentrer sur la nouvelle page d'histoire qu'est en train d'écrire le RFC Huy, son club de cœur, où il est présent depuis maintenant quinze ans. «À l'époque, je jouais encore au football, au back gauche. Mais j'étais un très mauvais joueur (rires)», avoue Florian Rorive, qui a gravi les échelons de la hiérarchie à grande vitesse: T2 de son équipe, membre du comité des jeunes, membre du comité général, entrée au conseil d'administration et enfin présidence par intérim. Le tout en à peine quelques années. «Mais le poste de président devrait revenir à Christophe Coulée, ça va se faire. Les choses ont simplement été ralenties par la crise sanitaire.»
Une crise qui n'aura pas épargné les Mosans, longtemps ballottés entre la D3 ACFF et la P1. Une longue incertitude qui a conduit au départ de José Lardot vers Solières et une grosse revue à la baisse du budget du RFC Huy. «C'est vrai que cela n'a pas été simple, avoue Florian Rorive. Mais cette année est aussi riche en enseignements. J'en suis convaincu, le RFC Huy va sortir plus fort de cette année. Nous avons dû faire des choix et notamment celui de continuer le club à ce niveau ou de repartir de zéro, en P4, ce qui était impossible pour moi. Sur le plan financier également, le départ de José Lardot nous a obligés à nous retrousser les manches, c'était le moment de montrer qu'on voulait sauver le club. Finalement, je pense que nous avons plutôt bien réussi et c'est une belle expérience pour moi. Ces choix m'ont permis d'avoir plus de maturité. En tout cas, le RFC Huy est mon club de cœur. Et ce que je veux le plus, c'est le meilleur avenir possible pour le club.»
N’est-ce pas là le plus beau message possible qu’un président puisse faire passer aux membres de son club en cette période de vœux?