VIDÉOS | Après l’exploit de Pogacar au Tour, retour sur trois autres remontées fantastiques du XXIe siècle

Dans la nuit d'Istanbul, le 25 mai 2005, le Milan AC mène 3-0 à la mi-temps et imagine déjà ramener une sixième Ligue des champions à la maison. Mais Liverpool n'abdique jamais, et c'est le sens du discours de Rafael Benitez. «Si on marque un but, on sera dans le coup. Donnez-vous une chance d'être des héros», dit en substance le manager espagnol.

Benitez adapte son système, puisque son plan initial n’a pas marché, et les Reds marquent trois buts en 6 minutes et 43 secondes: dans l’ordre, Gerrard (1-3, 54e), Smicer (2-3, 56e) puis Xabi Alonso, sur penalty (3-3, 60e), renversent tout pour égaliser.

Après cette folie de six minutes, plus aucun but n’est marqué pendant une heure, et tout se jouera aux tirs au but. Une séance dominée par les arrêts de Jerzy Dudek. Le gardien polonais gesticule, les bras en l’air et sautillant, pour déconcentrer le tireur adverse. Serginho frappe au-dessus, Pirlo et Shevchenko butent sur Dudek, et Liverpool l’emporte 6-5 dans un vacarme monstre.

2Finals 2016 en NBA: James brise la malédiction

Jamais, dans l’histoire des Finals NBA, une franchise n’avait remporté le trophée après avoir été menée 1-3. Quand Cleveland perd le quatrième match (97-108), à domicile, la cause semble entendue. Golden State a fini la saison régulière avec 73 victoires - un record du genre -, dans le sillage de ses Splash Brothers, Stephen Curry et Klay Thompson.

Puis la bascule se fait au cinquième match, à Oakland, chez des Warriors dominés en deuxième mi-temps par le duo James-Irving (41 points chacun). De retour à Cleveland, les Cavaliers s’offrent un match décisif, grâce à une première période largement dominée (59-43, puis 115-101).

Le septième match, à Golden State, est marqué par deux moments déterminants: un énorme contre de James, pour mettre un terme à la contre-attaque d’Iguodala, puis un tir décisif d’Irving, à 55 secondes du terme, face à Curry.

Lebron James, originaire d’Akron (Ohio, l’État de Cleveland), remporte un titre historique pour sa ville. Cleveland n’avait plus gagné un trophée, tous sports confondus, depuis 52 ans.

3Ryder Cup 2012: le miracle de Medina

Le Vieux continent commence très mal la Ryder Cup 2012, cet événement qui oppose tous les deux ans les meilleurs golfeurs américains à leurs homologues européens.

Après l’épreuve de doubles – le point fort de l’Europe – les Américains mènent de quatre points (10-6) sur le golf du Medinah à Chicago. Certes, Nicolas Colsaerts, premier Belge à être sélectionné pour ce mythique affrontement, s’est montré impressionnant en dominant avec Lee Westwood la paire US composée de Tiger Woods et Steve Stricker, mais le retard collectif paraît impossible à remonter.

Et pourtant, les joueurs européens du capitaine José María Olazábal signent le tour de simples le plus réussi de l’histoire – avec celui des Américains lors de l’édition 1999 – en remportant 8,5 points pour s’imposer 14,5 à 13,5.

Lors de cette journée finale, Colsaerts perdra son duel face à Dustin Johnson, mais le Bruxellois sabrera le champagne après le dernier putt rentré par l’Allemand Martin Kaymer.