Geoffrey Barrettara arrive à Solières
Ben, qui voilà? Le portier de Huy qui évoluera à… Solières la saison prochaine. Comme deuxième gardien et comme T3.
- Publié le 29-03-2019 à 06h00
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C'est tellement énorme qu'on n'ose pas y croire. Un peu comme un poisson d'avril quatre jours avant l'heure. Mais c'est pourtant une certitude: Geoffrey Barrettara n'arrêtera pas le foot. Du moins pas totalement. Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis. Or comme l'Ansois de 36 ans est quelqu'un d'intelligent, il a revu sa position. La saison prochaine, c'est du côté de Solières qu'il sera. «Attention, n'écrivez pas que je vais jouer, insiste-t-il. Ce ne sera pas le cas. Je ne reprends pas ma carrière. Pas vraiment… »
Non, pas vraiment mais un peu quand même. Car là où on croyait Barrettara un peu, voire beaucoup lassé du foot, il officiera finalement chemin de Perwez comme numéro 2 derrière Nicolas Pire dont il sera d'ailleurs l'entraîneur des gardiens. «Que les choses soient claires: je ne veux pas et ne veux plus jouer, insiste Geoffrey-la-classe. Mais si j'ai changé d'avis, c'est parce que Solières a su trouver les mots. Particulièrement Alain Dheur qui, pour rappel, a été mon coach à Huy pendant 5 ans. Puis, en tant qu'indépendant (NDLR: il est assureur), j'ai su aussi aménager mes horaires à Solières où concrètement, je viendrai une fois par semaine pour coacher Nicolas Pire, puis le dimanche en cas de besoin. Mais j'espère ne jouer aucune minute et qu'il jouera bel et bien les 30 matchs. Maintenant, si je dois dépanner, je le fais sans souci. Je me suis engagé et je respecterai mon engagement… »
On sent tout le poids d'Alain Dheur dans cette décision. Lequel, Geoffrey l'avoue, a pesé dans cette décision. « J'aurais pu avoir 10 propositions semblables que j'aurais dit non, reconnaît le keeper hutois. Mais oui, le fait que ce soit Alain change pas mal de choses. Puis le fait aussi qu'il y ait pas mal d'anciens comme Nico Pire a aussi influencé ma décision. J'avais besoin d'une certaine mentalité pour continuer le foot. Dans ces conditions-là, je le fais avec plaisir…»