L’Allemagne inquiète
Allemagne - Mexique : Dimanche, 17 h
Publié le 16-06-2018 à 06h00
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Stade: Loujniki (Moscou)
Arbitre: Alireza Faghani (Iran)
ALLEMAGNE: Neuer, Kimmich, Hummels, Boateng, Hector, Kroos, Khedira, Reus, Müller, Draxler, Werner.
MEXIQUE: Ochoa, Salcedo, Ayala, Moreno, Gallardo, Herrera, Guardado, J. dos Santos, G. dos Santos, Corona, Hernandez.
«Le football est un jeu simple; 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes et, à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent.» Cette citation de Gary Lineker a pris tout son sens en 2014 lorsque la Maanschaft s'est adjugé la quatrième coupe du monde de son histoire. Depuis, beaucoup de temps s'est écoulé, les légendes du football allemand (Lahm, Schweinsteiger, Klose ou encore Podolski) ont rangé les crampons, et le groupe de Joachim Löw est peut-être en fin de cycle. C'est en tout cas l'impression des médias germaniques… et du monde entier. En effet, rares sont ceux qui annoncent l'Allemagne probable lauréate du Mondial russe.
De fait, la préparation de la Maanschaft est loin d'avoir convaincu. Habituée à écraser tout sur son passage, elle connaît une période de doute et reste sur un bilan inquiétant: une victoire (contre la modeste Arabie Saoudite) en six matches. Mais on le sait lorsqu'elle doit être prête, la sélection allemande l'est. «Nous avons souvent prouvé que nous sommes là quand il le faut», insiste ainsi le leader de l'entrejeu, Toni Kroos avant que son compatriote Jérôme Boateng surenchérisse: «L'important est de gagner le premier match pour bien se lancer. Qui a plus la culture de la gagne que nous? À part peut-être quelques joueurs espagnols et brésiliens…»
Photo polémique, joueurs hués
Tout comme leurs homologues mexicains, avec «l’orgie sexuelle», les Allemands ont été épinglés par une polémique. Même si là, il ne s’agit pas d’une partie de… plaisir.
Mezut Özil et Ikay Gündogan, tous deux fils d'immigrés germano-turcs, ont posté une photo en compagnie du président de Turquie, Recep Erdogan, avant de lui offrir un maillot dédicacé sur lequel Gündogan a écrit maladroitement «À mon président». Des faits qui ont entraîné un déferlement de haine sur les réseaux sociaux. Les joueurs concernés ont également été conspués par les supporters de la Maanschaft lors de la préparation. Ambiance…