Bertrix chute après deux mois d’invincibilité
Bertrix est retombé les pieds sur terre samedi soir. Stockay a mis fin à la série de six rencontres sans défaite des Baudets.
Publié le 03-04-2018 à 06h00
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Les Baudets donnaient l’impression de littéralement marcher sur l’eau depuis le début de cette année. Une équipe remaniée, bien renforcée défensivement lors d’un mercato d’hiver pourtant souvent délicat, par des éléments déterminants, et qui était invaincue depuis six matches avant le choc de samedi, était l’attraction de tous les observateurs. Mais il fallait bien qu’un jour, cet état d’inviolabilité se termine.
En gagnant ce match d’alignement à Bertrix, Stockay pouvait revenir dans le sillage immédiat des leaders, Visé et Tilleur. C’est dire si la carotte était séduisante pour les Liégeois et laissait présager un duel de qualité.
Et de qualité, il le fut. Bertrix, qui est en bonne voie pour conclure son opération sauvetage, a réellement tutoyé cette équipe du Top 3. Et sans un gardien liégeois en état de grâce, les Baudets auraient pu signer un quatrième succès consécutif. C’est dire si la victoire liégeoise est usurpée sur un plan moral. Et les joueurs liégeois l’admettaient d’ailleurs sportivement en chœur.
La première floche de Nsingi
Le duel démarre sur un bon rythme et on perçoit rapidement que c’est à un football ouvert, tourné vers l’offensive, que l’on va avoir affaire. Bertrix, bien organisé semble, encore infranchissable. Mais un grain de sable signé Nsingi, pourtant si sécurisant habituellement, va enrayer la mécanique et permettre aux Liégeois de virer en tête à la pause.
Le second acte verra un Bertrix dominateur qui prend franchement les rênes de la rencontre. Mais un Rico impérial permettra aux siens de préserver l’avantage acquis. Pire, sur un contre éclair dans les arrêts de jeu, les Liègeois saleront encore davantage la note. Franchement indigeste pour les Baudets.
La bonne fortune qui a quelques fois accompagné les Baudets cette année avait clairement l’intention de leur tourner le dos ce samedi. On appelle cela la belle incertitude du sport.