RFC Liège: Serge Kimoni a été viré à son tour!
Hier soir, Serge Kimoni a été remercié par ses dirigeants après qu'il ait refusé de se présenter à l'entraînement.
- Publié le 12-01-2011 à 06h00
:focal(545x364:555x354)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/KKJBUV2CD5HUVN4RQIHQ66IC7E.jpg)
C'est, une nouvelle fois, le branle- bas de combat au RFC Liège. Confirmé par les nouveaux hommes forts du club il y a moins d'une semaine, Serge Kimoni a été finalement mis à la porte hier en fin de journée. C'est un scénario complètement fou qui a débouché sur son limogeage pressenti il est vrai.
Début de matinée, «Kim» était déjà viré par le club. Par qui? Comment? Les détails manquent. Mais il est certain qu'on a demandé à Kim de faire un pas de côté. En gros, on l'a prié de donner un dernier entraînement hier soir avant d'occuper une autre fonction au sein du club. Ce qu'il a refusé. Kimoni qui, du coup, a décidé de boycotter la dernière séance d'entraînement... À charge pour Savona, son T2, de le remplacer face aux quelques joueurs présents, la plupart se portant pâle. Le T1 liégeois l'aurait joué «malin» en précisant, à l'intermédiaire qui lui a signifié la chose par téléphone, que celui-ci n'était pas mandaté officiellement par le club et que, pour lui faire faire un pas de côté, un C.A. devait avoir lieu.
Le club a pourtant rappelé «Kim», l'incitant à venir malgré tout afin de donner cette dernière séance. «J'ai de nouveau dit que je n'étais pas d'accord de rentrer dans cette mascarade-là.» L'ancien Brugeois a alors été démis de ses fonctions «afin de provoquer un choc psychologique» lui a-t-on dit. «Mais, si le club avait vraiment voulu provoquer ce choc, il n'avait qu'à payer les joueurs...» lance l'ex-coach.
Qu'est-ce qui lui en fait été reproché? Pas grand-chose, en vérité. Les résultats? Avec le matériel, dans tous les sens du terme, qui reste à sa disposition, pas facile de faire mieux. Clairement, certains au sein du matricule 4 poussent un autre candidat, Henri Depireux, entrevu encore dimanche dans les travées à Seraing. Le hic, c'est que tous les membres de l'actuel conseil d'administration ne sont pas favorables à l'arrivée du grand Henri, bien plus cher à l'entretien que le méritant Kimoni. À moins que le duo Lecomte-Renson, plébiscité par d'aucuns, ne prenne le relais. «Il y aura en tout cas trois entraîneurs à la séance de jeudi» ont assuré Henri Limbioul et Marc Pétry, hier aux joueurs, affranchis de la séance de ce mardi. Des joueurs qui n'ont finalement pas pris part à la séance de ce mardi non plus puisque Savona, par solidarité avec Kimoni, et lui aussi prié de prendre la porte, a, in fine, refusé de donner entraînement.
Hier soir, c'est d'ailleurs vers Kinet et Deflandre que les dirigeants liégeois se sont tournés pour assurer cet entraînement. Mais les deux joueurs ont refusé et... menacé de faire grève dimanche si leurs salaires n'étaient pas sur leur compte pour vendredi.
En attendant, on s'interroge de plus en plus au sujet de Dean Jonhson. Au point, pour certains, de quitter le club. C'est le cas, depuis hier, d'Atasever qui, par missive, a signalé au club qu'il reprenait sa liberté. Sans doute pour s'engager, au Tempo Overijse. Comme le lui permet le règlement après trois mois de salaires impayés. D'autres pourraient l'imiter. Inquiétant quand on sait qu'aucune certitude n'est donnée quant à l'arrivée de renforts. Loin de là puisqu'il apparaît que les responsables financiers du club se seraient opposés à toute transaction sans garantie de la part de Jonhson. Une chance dans ce flot de «bad news» : Otte et Selemani, qui auraient été quelque peu rétribués ces derniers mois, ne pourront, eux, pas demander leur liberté. A.R.