Toon Aerts s'en prend à l'UCI après la confirmation de sa suspension pour dopage: "La présomption d'innocence n'existe tout simplement pas"

Le cyclocrossman est suspendu jusqu'au 16 février prochain.

Belga
DENDERHOUTEM, BELGIUM - DECEMBER 29 : Toon Aerts speaks to the press today for the first time since he took an abnormal doping test in January this year.  Aerts was found to have a minute amount of Letrozole Metabolite in his urine. His then employer Baloise Trek Lions decided to place Aerts on voluntary suspension. After months of litigation, news is finally expected today.
December 29, 2022 in Denderhoutem, Belgium, 29/12/2022.  ( Photo by Bert Van Den Broucke / Photonews
Le cyclocrossman Toon Aerts a réagi une dernière fois à sa suspension pour dopage. ©BVB

Le cyclocrossman Toon Aerts, 29 ans, a réagi lundi à sa suspension jusqu'au 16 février 2024 suite à un contrôle antidopage positif effectué début 2022. Il s'en est pris à l'Union cycliste internationale (UCI).

"Il m'est apparu clairement au cours des derniers mois que la présomption d'innocence n'existe tout simplement pas dans ce cas", a publié Aerts sur X, anciennement Twitter. "Le cadre juridique est sacro-saint. Nous avons essayé d'expliquer et d'étayer scientifiquement tout ce que nous savions de la manière la plus transparente possible. Il est apparu avec une certitude de cent pour cent que je ne suis pas un utilisateur conscient de produits dopants."

Aerts a également précisé qu'il a traversé une période difficile à cause de cette affaire. "Voilà où nous en sommes. Après un an et demi de procédures juridiques, je suis décrit comme un tricheur. Avec toute ma famille et mon entourage, nous sommes soudainement catalogués comme des perdants. Cela fait de la peine et je ne trouve pas ça juste."

En janvier de l'année dernière, Aerts a été contrôlé positif au métabolite du létrozole, un produit utilisé pour lutter contre le cancer du sein ayant la vocation de renfermer davantage de testostérone. Le crossman a affirmé qu'il n'avait pas pris ce produit intentionnellement et que la faible quantité avait pénétré dans son sang par le biais d'aliments ou d'un complément alimentaire contaminé. Le tribunal antidopage de l'UCI a examiné l'affaire, y compris plusieurs rapports d'experts soumis par le coureur belge, mais a décrété qu'Aerts n'avait pas réussi à prouver comment la substance interdite avait pénétré dans son corps. Il a donc imposé la sanction conventionnelle de deux ans.

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