Thibaut Pinot frustré après sa 2e place au sommet de Crans-Montana: “J’aurai mis mes tripes pour que Cepeda ne gagne pas…”

Deuxième d’une étape rabotée, le Français ne digère pas le marquage de ses compagnons d’échappée.

Quentin Finné
 Pinot ne digérait pas le marquage de Cepeda.
Pinot ne digérait pas le marquage de Cepeda. ©AFP

L’objectif de la caméra posé à quelques centimètres de son guidon, Thibaut Pinot est resté longtemps prostré sur sa machine derrière la ligne d’arrivée de Crans-Montana, le temps de ravaler quelques gorgées d’un océan de déception et de rancœur qu’il n’est pas près de digérer. Souvent porté par certains clins d’œil du destin, le Français s’était sans doute convaincu que ce n’était pas totalement un hasard si la première grande étape de montagne de ce Giro se terminait vendredi en Suisse, le pays où il a enlevé ce qui reste son dernier succès il y a un peu moins d’un an (7e étape du Tour de Suisse). Lui qui déteste le home-trainer par-dessus tout avait donc pris place sur les rouleaux au pied du Col de Croix afin de ne pas louper le départ d’une 13e étape ramenée de 200 à 75 kilomètres (en raison des conditions météorologiques) qu’il a abordée comme un sprint. Projeté à l’avant de la course par son équipier Armirail dans la première des deux ascensions du jour (15,4 km à 8.8 %) où il a participé à dessiner la bonne échappée, Pinot y a porté une première attaque à près de 65 kilomètres de l’arrivée.

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