Giro: Magnus Cort Nielsen s'offre la 10e étape sous la pluie, Geraint Thomas reste en rose

Magnus Cort Nielsen a remporté la 10e étape du Tour d'Italie, mardi, après 196 km entre Scandiano, en Emilie-Romagne, et Viareggio, en Toscane.

Belga
Danish Magnus Cort Nielsen of EF Education-EasyPost pictured at the start of the third stage of the 2023 Giro D'Italia cycling race, 216km from Vasto to Melfi, in Italy, Monday 08 May 2023. The 2023 Giro takes place from 06 to 28 May 2023.
BELGA PHOTO JASPER JACOBS
Giro: Magnus Cort Nielsen s'offre la 10e étape sous la pluie

Le Danois d'EF Education-EasyPost a devancé, dans un sprint à trois, ses compagnons d'échappée, le Canadien Derek Gee (Israel-Premier Tech) et l'Italien Alessandro De Marchi (Jayco AlUla). Sans Remco Evenepoel, qui a quitté la course après son test positif au covid-19 dimanche, le Britannique Geraint Thomas (INEOS Grenadiers) s'est élancé avec le maillot rose et a conservé cette tunique.

Après plusieurs tentatives en début d'étape, un quatuor se formait à l'avant lorsque l'Italien Davide Bais (EOLO-Kometa), porteur du maillot bleu du meilleur grimpeur, et le Danois Magnus Cort Nielsen (EF Education-EasyPost) rejoignaient, après une quarantaine de kilomètres, l'Italien Alessandro De Marchi (Jayco AlUla) et le Canadien Derek Gee (Israel-Premier Tech), partis plus tôt.

L'étape se déroulait en grande partie sous la pluie et sur une route détrempée. En cours de route, Aleksandr Vlasov (BORA-hansgrohe), sixième du général, abandonnait. Le Russe était alors le 11e coureur à quitter la course mardi. D'autres allaient encore suivre.

Le quatuor de tête franchissait ensemble le Passo delle Radici (2e catégorie). Dans la descente, Bais lâchait prise. Cort, De Marchi et Gee comptaient encore 2:30 d'avance sur le Monterpepoli (4e catégorie). Les trois échappés conservaient suffisamment d'avance pour se disputer la victoire.

Au sprint, Cort Nielsen se jouait de ses compagnons d'échappée. Il s'offre la 26e victoire de sa carrière, la troisième de la saison, et complète sa collection dans les Grands Tours après s'être imposé dans six étapes du Tour d'Espagne et dans deux du Tour de France. Il devient le 105e coureur à réussir cette performance, quelques jours après son compatriote Mads Pedersen.

Il devançait Gee et De Marchi. Le Danois Mads Pedersen (Trek-Segafredo) réglait le sprint du peloton à 51 secondes, devant l'Allemand Pascal Ackermann (UAE Team Emirates).

Au général, Thomas devance de 2 secondes le Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma) et de 5 son compatriote et équipier Tao Geoghegan Hart. Le Portugais Joa Almeida (UAE Team Emirates) suit à 22 secondes, devant le Norvégien Andreas Leknessund (DSM), cinquième à 35 secondes.

Mercredi, la 11e étape, entre Camaiore et Tortona, proposera deux ascensions de troisième catégorie et une de quatrième.


Une "journée très difficile"

"Je suis incroyablement heureux", a confié Cort Nielsen dans l'interview flash d'après-course, estimant qu'il s'agissait de "l'une des journées les plus dures" de sa carrière.

Cort Nielsen est entré dans le cercle fermé des vainqueurs dans les trois Grands Tours quelques jours après son compatriote Mads Pedersen. "Pour moi, ce n'était pas important d'être le premier à le faire dans ce Giro, c'était surtout important de le faire. Surtout aujourd'hui, c'était l'une des journées les plus dures de ma carrière sur le vélo. Il y avait le vent, le froid, la confusion, tout le monde était nerveux... Mais il fallait continuer."

Cort Nielsen s'est échappé avec Derek Gee (Israel-Premier Tech) et Alessandro De Marchi (Jayco AlUla), qu'il a ensuite réglés au sprint. "Ma radio ne marchait pas, je n'avais pas vraiment d'infos. Nous avons juste poussé toute la journée. C'était déjà une grosse bagarre pour être dans l'échappée. Ensuite, il fallait continuer jusqu'au sommet de l'ascension. Après 90 km, il y a eu des cassures dans le peloton et celui-ci a arrêté de nous chasser. Puis il s'est remis à chasser. Nous n'avions pas le choix, il fallait continuer, continuer, continuer... Dans le peloton, ils étaient toujours deux-trois à se relayer, ils ont tout donné. C'était une journée très difficile."

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