Ce qu’il faut retenir de la 7e étape du Giro : les favoris se neutralisent, journée tranquille pour Evenepoel et victoire de Davide Bais
Le champion du monde a remporté le sprint des leaders pour la quatrième place tandis que Leknessund reste en rose.
Publié le 12-05-2023 à 18h47 - Mis à jour le 12-05-2023 à 18h51
Vous avez raté la suite du show Remco ? On revient sur la septième étape du Giro et ses principaux enseignements.
Une journée tranquille pour Remco Evenepoel
Remco Evenepoel n’a pas attaqué sur cette étape avec arrivée au sommet. Et il n’a pas non plus été attaqué par ses adversaires. Le champion du monde a passé une journée tranquille sur cette septième étape du Giro. Bien protégé par ses coéquipiers de Soudal-Quick Step, il est resté à l’avant-poste du peloton. Plus, par exemple, que Primoz Roglic, qui occupait les dernières places du groupe des favoris. Le Belge a ensuite mis un point d’honneur à remporter le sprint de ce peloton, pour la quatrième place, devant ce même Roglic, remonté sur la fin.
Leknessund toujours en rose
Si les coéquipiers de Remco Evenepoel font tout pour bien abriter leur leader, ils n’ont pas dû assumer le tempo en tête de peloton. Raison pour laquelle la formation Soudal-Quick Step avait laissé filer le maillot rose, mardi. L’équipe DSM, celle du leader du Giro, Andreas Leknessund, a donc assumé sa position, avec notamment Harm Vanhoucke. Bonne nouvelle pour Remco : le Norvégien n’a pas perdu de temps et est toujours leader de l’épreuve, avec 28 secondes d’avance sur le champion du monde. DSM assumera certainement encore le poids de la course ce samedi, sur une étape pour les baroudeurs, avant le très important contre-la-montre de dimanche.
La réussite de l’équipe de Contador sur le Giro
La petite formation italienne EOLO-Kometa avait marqué les esprits, en 2021, en décrochant une victoire de prestige sur le Tour d’Italie, au sommet du Monte Zoncolan, où Lorenzo Fortunato avait devancé Jan Tratnik. L’équipe d’Alberto Contador a remis ça sur cette édition 2023. À nouveau sur une étape de montagne, avec la victoire de l’Italien Davide Bais. Âgé de 25 ans, il s’est montré le plus costaud de l’échappée du jour, qui a reçu le feu vert du peloton pour aller au bout. D’abord composé de quatre hommes, ce groupe a rapidement perdu l’Érythréen Henok Mulubrhan, qui n’a pas pu suivre Davide Bais, Karel Vacek et Simone Petili. Dans le final, Davide Bais a sorti ses deux adversaires de sa roue pour décrocher… sa première victoire chez les pros ! “L’idée était que j’aille dans l’échappée pour préparer une attaque de Fortunato”, raconte celui qui roule sur ce Giro avec son frère Mattia, dans la même équipe. “Mais nous avons été au bout. Je me savais le plus rapide de notre groupe de tête. Ce succès, c’est un rêve qui se réalise !”

Deux nouveaux abandons à cause du Covid
Il n’y a plus que 169 coureurs en course. Il y a eu deux nouveaux abandons ce vendredi. À nouveau à cause du Covid : les Italiens Nicola Conci (Alpecin-Deceuninck) et Giovanni Aleotti (coéquipier de Vlasov chez Bora-Hansgrohe) n’ont pas pris le départ.