Ce qu’il faut retenir de la 6e étape du Giro : journée plus tranquille pour Evenepoel, échappés crucifiés avant la ligne et victoire de Pedersen
Le Belge a rassuré sur son état physique tandis que le Danois a remporté le sprint d'un peloton qui a repris à 250 mètres de la ligne Clarke et De Marchi.
Publié le 11-05-2023 à 18h11 - Mis à jour le 11-05-2023 à 19h00
Vous avez raté la suite du show Remco ? On revient sur la sixième étape du Giro et ses principaux enseignements.
Journée tranquille pour Remco après ses chutes
Remco Evenepoel a rapidement rassuré sur son état physique après ses deux chutes de mercredi. Le champion du monde, ancien footballeur, s’était d’ailleurs amusé à jongler avec un ballon de foot sur le podium de présentation, à Naples, ville qui vibre pour le ballon rond. Il a vécu ensuite une journée plus tranquille, sans chute, terminant au coeur du peloton, à la 41e place. Il reste deuxième du classement général, toujours vingt-huit secondes derrière le maillot rose Andreas Leknessund.
Au lendemain de ses deux chutes sur le Giro, Remco Evenepoel a rappelé certains supporters imprudents à l’ordre (VIDÉO)Un peu de frayeur pour les adversaires d’Evenepoel
Si Remco Evenepoel a vécu une journée plus tranquille sur les routes ensoleillées de la région de Naples, cela n'a pas été le cas de plusieurs de ses adversaires. Comme Primoz Roglic, qui a été contraint de changer de vélo à une quinzaine de kilomètres de l’arrivée. Il a su rentrer, bien aidé par ses coéquipiers de Jumbo-Visma. Même scénario pour Geraint Thomas, encore plus près de la ligne, victime d’une petite chute. L’ancien vainqueur du Tour de France a lui aussi été ramené dans le peloton et n’a pas perdu de temps.
Scénario cruel pour Simon Clarke et Alessandro De Marchi
L’étape a été marquée par l’abandon du Français Clément Russo, positif au Covid, et par une échappée de cinq coureurs, composée des Italiens Francesco Gavazzi, et Alessandro De Marchi, du Britannique Charlie Quarterman, de l’Australien Simon Clarke et du Français Alexandre Delettre. Clarke et De Marchi ont été les deux plus costauds et ont terminé à deux. Ils ont longtemps cru qu’ils allaient se jouer la victoire, mais ils ont été repris à 250 mètres de l’arrivée. Quand De Marchi, moins rapide que son adversaire, n’a plus voulu collaborer, Clarke a hésité trop longtemps.
Mads Pedersen dans le cercle fermé des vainqueurs d’étape sur les trois Grands Tours
Simon Clarke aura des regrets. Il rêvait de s’imposer sur le Tour d’Italie pour la première fois et intégrer le cercle fermé des vainqueurs d’étape sur les trois Grands Tours. Il a échoué de peu, repris par le peloton juste avant la ligne, voyant l’ancien champion du monde Mads Pedersen s’imposer au sprint. Ce qui est encore plus cruel pour l’Australien : le Danois rentre lui dans ce cercle fermé des vainqueurs d’étape sur les trois Grands Tours, puisqu’il avait remporté l’an passé une étape du Tour de France et trois de la Vuelta.
